42 000 tonnes de médicaments périmés ne sont pas encore traités, avait indiqué jeudi à Alger, une responsable au ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement. Parmi ces 42 000 tonnes, 15 000 tonnes de médicaments sont issues des officines des ex-agences «Pharm» (du secteur public), tandis que les 27 000 autres proviennent d'officines privées, a précisé Mme Dalila Boudjemaa. «Ces produits qui s'inscrivent sur la liste des déchets spéciaux doivent être éliminés par voie d'incinération ou par un traitement spécifique», a-t-elle souligné lors d'une journée d'étude organisée par le Syndicat national algérien des pharmaciens d'officine (Snapo). Dans le même contexte, elle a fait part de l'existence de trois zones de traitement de déchets spéciaux sur le territoire national. Mme Boudjemaa a précisé, en outre, que quatre sites de stockage de ces déchets sont répartis dans les wilayas d'Alger, Oran, Skikda et Tébessa. Il s'agit de médicaments périmés et des médicaments qui ne répondent pas aux normes de la pharmacovigilance.