La signature jeudi dernier d'un mémorandum d'entente relatif aux consultations politiques entre Alger et Oslo marque une nouvelle dynamique dans les relations bilatérales algéro-norvégiennes. «Nous venons de signer un mémorandum d'entente pour donner aux consultations politiques entre la Norvège et l'Algérie un caractère régulier et quasi mécanique», a déclaré le chef de la diplomatie algérienne Mourad Medelci au terme de la réunion de travail tenue, jeudi à Alger, avec son homologue norvégien, Jonas Ghar Store. M. Medelci a fait remarquer que la signature dudit mémorandum «est le fruit d'une coopération déjà extrêmement importante dans le domaine politique et également dans le secteur énergétique». Pour sa part, le responsable norvégien a fait savoir que des «avancées considérables» ont marqué le processus de dialogue politique et économique entre Alger et Oslo, notamment depuis cinq ans, date de l'ouverture d'ambassades dans leurs pays respectifs. De nouveaux secteurs ont été retenus sur la voie de la diversification de la coopération économique entre Alger et Oslo, notamment les secteurs de la pêche et des mines. Autre volet évoqué lors de la conférence de presse animée jeudi à Alger, conjointement par Medelci et Jonas Ghar la coopération militaire. A ce propos, les deux pays selon M. Medelci «ont étudié et exploré l'objectif de lutter contre le terrorisme» et ce, précise-t-il «dans le cadre d'une coopération qui porte essentiellement sur la formation dans des domaines particuliers, comme la marine militaire». Estimant plus loin dans ses propos d'«excellente » ladite coopération inscrite à se consolider et à se développer davantage. La visite du chef de la diplomatie norvégienne a été aussi l'occasion pour les deux parties d'examiner les questions régionales et internationales. Des points de vue en été échangés entre les deux responsables sur la situation dans certains pays qui, pour M. Medelci, «vivent des crises graves, en particulier la Syrie». Alger n'a cessé de souligner l'urgence de la cessation des violences en Syrie, quelle que soit son origine. M. Medelci a indiqué qu'avec son homologue norvégien, «nous nous sommes rejoints sur le fait que cette situation cesse le plus rapidement possible ». Et ce, en vue d'«aboutir à une solution politique entre les Syriens». S'agissant de nos voisins, tunisiens et libyens, le ministre algérien des Affaires étrangères a rappelé les relations «fraternelles» et de «confiance» qui lient Alger à ces deux pays, d'où la volonté d'inscrire la coopération bilatérale sur la voie d'un contenue «de plus en plus concret». Sur un autre volet et le regard porté par Oslo sur les réformes politiques engagées par Alger, Jonas Ghar Store a encouragé l'Algérie «à continuer sur cette voie», selon ses propos. «La Norvège exprime son soutien à la démarche de l'Algérie qui s'est engagée dans des réformes politiques», a soutenu le responsable norvégien avant de relever les efforts engagés par Alger, en vue de reformer les institutions» dans le but de «consacrer la démocratie», a déclaré Jonas Ghar Store.