Sami Trabelsi, le sélectionneur de la Tunisie, veut croire fort en ses joueurs pour la prestation qu'ils fourniront lors de la prochaine Coupe d'Afrique des nations 2013 qui aura lieu en Afrique du Sud. Pas de doute pour lui. Les conditions sont réunies et le résultat confirmera ses pronostics. Il va d'ailleurs les réunir ce 26. L'objectif, frapper fort et s'installer confortablement, pourquoi pas en finale. Pourquoi cet optimisme ? Le débat autour de cette question a été enclenché par Jeune Afrique qui est allé chercher les éléments qui font du sélectionneur déjà, un homme convaincu. Que fera-t-il face au groupe composé de l'Algérie, du Togo et de la Côte d'Ivoire qui semble encore plus relevé que celui de l'an dernier, Gabon, Niger et Maroc ? Voici sa première réponse, «je n'en suis pas convaincu. Le Gabon et le Maroc étaient de gros morceaux. C'est vrai que la Côte d'Ivoire, qui fait partie des favoris, et l'Algérie, un des outsiders, sont très forts aussi. Il y a aussi le Togo, même si le forfait d'Adebayor est une mauvaise nouvelle pour son équipe. C'est un groupe relevé, et je ne suis pas certain que les matchs vont atteindre des sommets.» Voilà ce qui est dit. Mais ces propos vont-ils épouser l'avis des autres dirigeants qui surveilleront pas à pas les évolutions de cette équipe qui évolue à l'ombre d'une situation pas toujours reluisante au pays ? Les répercutions de cette situation auront-elles raison ? Il faut attendre. Pour l'instant, l'esprit est au sport et aux préparatifs. Pour tous, la qualification ou le passage au premier tour, sera le principal indicateur qui fournira l'ambiance qui régnera au sein du groupe. Le sélectionneur tunisien Sami Trabelsi évoque le niveau technique et tactique de son équipe. Il a nettement évolué et maîtriserait mieux les différentes phases technique du jeu «la qualité de jeu s'améliore, hormis lors du match retour qualificatif pour la CAN-2013 chez nous face à la Sierra Leone (0-0, le 12 octobre)», ajoute-t-il. Dans le débat, diverses questions ont été survolées à la recherche d'élément qui éclairerait un peu plus l'opinion sportive sur l'engagement des Tunisiens. On abordera par exemple, ceux qui sont en retraite à l'image du capitaine Karim Haggui , une retraite qualifiée de regrettable puisqu'elle intervient au mauvais moment, mais à côté de cette situation, il y a les blessés qui risqueraient de poser gros problèmes comme les Selim Benachour, Yassin Mikari ou Amine Chermiti, qui n'ont pas été appelés en sélection. Cela ne semble pas pour autant déranger le sectionneur qui évoque un lot de joueurs «d'expérience. Bien sûr, la retraite d'Haggui et les blessures de Mikari, Chermiti ou Chikhaoui sont embêtantes, mais j'ai un groupe de 30 joueurs, avec des éléments expérimentés comme Mathlouthi, Jemaa, Chemmam ou Khlifa. J'ai aussi des joueurs assez jeunes qui ont l'habitude du haut niveau», réplique le coach. Par contre, Youssef Msakni ne serait pas, selon Trabelsi, indispensable, mais par contre, il est heureux que Wahbi Khazri (Bastia), qui avait joué pour l'équipe de France espoirs, ait décidé de porter le maillot de la Tunisie. La conclusion ressemble à celle des sélectionneurs qui rêvent d'atteindre la branche du 1er ou 2e tour et pourquoi pas, s'accrocher à celle de la finale. Un rêve de toutes les équipes mais aussi un objectif dont ils ont pour mission d'atteindre. A voir n Al Maghribia Sport : Chabab Rif – Raja Sport à 20h n Al Omania 2 : Dhofar – Al Msnaa à 16h15