Partout dans le monde, l'éducation est l'une des préoccupations majeures des Etats. Il s'agit de l'avenir d'une société. En ce XXIe siècle, dans une Algérie riche, les établissements scolaires sont dans un état délabré. Les responsables de ce secteur sont invités à se rendre dans ces établissements afin de constater le climat qui y règne . A l'occasion de la célébration de vingt-quatrième anniversaire du Satef, premier syndicat autonome de l'Algérie indépendante, un vibrant hommage a été rendu aux hommes et aux femmes précurseurs du syndicalisme autonome. Ces syndicalistes de la démocratie ont sacrifié leur temps, leurs familles et leur santé pour préparer les enfants à leurs futures responsabilités. A noter que le Satef est le premier syndicat autonome à dénoncer la dilapidation des biens des œuvres sociales et cela dès 1994. Son action a abouti en 2010 parle gel des œuvres sociales et l'abrogation de cette fameuse circulaire. Il a été aussi parmi les premiers à revendiquer une refonte du système éducatif. Son secrétaire général, Boualem Amoura, a indiqué que «notre syndicat combat pour l'intérêt des élèves», avant d'ajouter que «nous continuerons toujours à nous battre pour une refondation de notre école ; nous refusons une évaluation de la réforme de l'éducation». Le Satef renouvelle sa demande d'envoi par le ministère de commissions d'enquête sur le terrain sur l'argent alloué par l'Etat au secteur. Le SG indique que des rapports ont été transmis au ministre concernant la mauvaise gestion de secteur de l'éducation, à l'instar de dossier des cantines scolaires. «Après vingt-quatre années d'existence, le SAtef ne possède toujours pas de siège national à Alger», précise Boualem Amoura. «C'est un refus déguisé du ministère qui veut ghettoïser notre syndicat dans une seule région alors qu'il encourage des syndicats récemment créés et qui bénéficient de deux sièges, équipés à coups de milliards. Où ont-ils eu l'argent ?, tonne-t-il. Enfin, le Satef est soulagé par le fait que les pouvoirs publics, la société civile ainsi que les autres syndicats rejoignent ses principes et se mettent en rang pour défendre une école publique de qualité et accessible à tous.