La 19e édition des championnats d'Afrique d'athlétisme, clôturée jeudi soir à Marrakech (Maroc), n'a pris dans ses bagages, qu'un seul titre et trois médailles de bronze. C'est l'Afrique du Sud qui rentre à la maison avec un total de 19 médailles (10 or, 5 ar, 4 br) devant le Nigeria (8 or, 9 ar, 7 br) et le Kenya (7 or, 8 ar, 10 br). C'est le 5e titre continental de l'Afrique du Sud, rappelle-t-on, après ceux de 1992, 1993, 2004 et de 2006. Lors du rendez-vous marocain auquel ont participé 27 athlètes, l'élite algérienne s'est contentée d'une modeste 12e place au classement général, enregistrant ainsi un recul comparativement à la 18e édition (28 juin-1er juillet 2012) à Porto Nono (Bénin), où l'Algérie s'était classée à la 6e place avec seulement 13 athlètes qui avaient décroché 7 médailles (2 or, 3 arg, 2 br). Le titre africain décroché par l'Algérie à Marrakech a été l'œuvre du décathlonien Larbi Bouraâda, alors que Taoufik Makhloufi (800 m), Mohamed Ameur (20 km, marche) et l'équipe du relais 4x100 ont remporté le bronze. La sélection algérienne de 2014 a lamentablement échoué d'améliorer les résultats de sa devancière de 2012, et surtout de confirmer les pronostics émis par la Fédération algérienne d'athlétisme, qui avait tablé au départ d'Alger sur 5 à 6 médailles (tous métaux confondus). Seul le vermeil du décathlonien Bouraâda a sauvé la face. Cet athlète a effectué un retour gagnant après une absence de deux ans, due à sa suspension pour dopage. Si Bouraâda a réussi l'exploit de monter sur la plus haute marche du podium, ce n'est pas le cas pour Taoufik Makhloufi et la spécialiste de l'heptathlon Yasmina Omrani, lesquels n'ont pu conserver leur titre continental, acquis deux ans auparavant au Bénin. Le champion olympique du 1 500 m des JO-2012 de Londres, a enregistré un retour laborieux à la compétition après une longue période d'absence due à sa maladie. Il s'est contenté d'une médaille de bronze dans l'épreuve du 800 m avec un modeste chrono de 1:49.08 alors qu'au Bénin, il avait été sacré du titre continental avec l'excellent temps de 1:43.88. A l'issue de cette course remportée par le Botswanéen Nigel Amos, l'athlète algérien s'est montré satisfait de son retour à la compétition en déclarant : «Je suis très content de mon rendement réalisé aux côtés de grands champions. Cette course a été très tactique et d'un haut niveau. J'aspirais à un meilleur résultat, mais la chance ne m'a pas souri», a-t-il souligné. La médaille de Makhloufi a satisfait le directeur des équipes nationales Abdelkrim Sadou qui a souligné, que le champion olympique est parvenu à décrocher une médaille après une absence de 18 mois pour des raisons de santé. Ces mêmes raisons ont empêché l'heptathlonienne, Yasmina Omarani de conserver son titre continental, elle a dû abandonner la compétition pour blessure, à l'issue de la 4e épreuve alors qu'elle filait tout droit vers le titre, un forfait malheureux qui privera son pays d'un meilleur rang au classement général. Les autres éléments de la sélection algérienne ont échoué dans leur mission, à l'instar de Mohamed Ameur (20 km, marche), médaillé de bronze à Marrakech, après avoir décroché l'argent en 2012, de Nima Aissam (triple saut), vice-champion d'Afrique au Bénin et seulement 4e au Maroc, tout comme Mokdal Lyes (110 m haies), sur le déclin. C'est le cas également de la meilleur athlète dame algérienne en 2013, double médaillée d'or aux Jeux méditerranéens 2013 de Mersin (Turquie) et aux Jeux islamiques 2013 de Palembang (Indonésie), qui a quitté la course pour cause de «maladie», selon son entraîneur, devant le rythme élevé de la finale de 3 000 m steeple qui a vu l'Ethiopienne Hiwot Ayalew Yemer pulvériser le record des championnats d'Afrique en 9:29.54/100. Pour rappel, la sélection algérienne a été sacrée du titre continental à deux reprises depuis la 1re édition de 1979 à Dakar (Sénégal) et cela à deux reprises (1988, Ethiopie) et (2000, Alger). La 19e édition des championnats d'Afrique clôturée jeudi à Marrakech a vu la victoire finale de l'Afrique du Sud avec un total de 19 médailles (10 or, 5 ar, 4 br) devant le Nigeria (8 or, 9 ar, 7 br) et le Kenya (7 or, 8 ar, 10 br). C'est le 5e titre continental de l'Afrique du Sud, rappelle-t-on, après ceux de 1992, 1993, 2004 et 2006). Profitant du sport roi sur nos terrains, les autres actinotes sportives vont disparaître de l'écran au moment même où sous d'autres cieux, elles se battent pour maintenir la tête hors de l'eau. Les infos tombent quotidiennement mais par manque de communication, elles perdent presque l'importance qui les habille. Les derniers championnats d'athlétismes qui viennent d'être clôturés à Marrakech n'ont laissé aucune chance à nos représentants. Les résultats obtenus au terme de leur architecture tactique n'illustrent pas le design espéré. Les fissures au niveau de toutes les disciplines démontrent que le sol est encore fragile et que la consolidation de l'assiette est une opération urgente à cimenter, si nous voulons que notre athlétisme revienne à la surface avec force. Seulement, un seul titre et trois médailles de bronze. Très peu pour notre image pourtant défendue par 27 athlètes qui ont, en bout de course, obtenu une modeste 12e place au classement général. Aggravant ainsi la situation par rapport à la 18e édition (28 juin-1er juillet 2012) à Porto Nono (Bénin), où l'Algérie s'était classée à la 6e place avec seulement 13 athlètes qui avaient décroché 7 médailles (2 or, 3 arg, 2 br). L'écart est important et ne s'explique pas encore. On espérait une moisson de médailles mais seul, le titre africain est venu donner un peu d'oxygène à notre participation et ce, grâce au décathlonien Larbi Bouraâda. L'autre espoir était porté sur notre champion Taoufik Makhloufi (800 m), Mohamed Ameur (20 km, marche), et sur l'équipe du relais 4x100, mais l'attente fut atomisée et la déception fut aussi grande que les espoirs placés en eux. Ils se retirent avec une médaille de bronze. Nos concurrents étaient meilleurs, le travail mené de bout en bout a donné ses fruits. La participation algérienne, qui s'est voulue remarquable, s'est tout simplement cassée les jambes au Maroc loin des résultats de sa devancière de 2012, et surtout des pronostics émis par la Fédération algérienne d'athlétisme qui avait tablé au départ d'Alger sur 5 à 6 médailles (tous métaux confondus). Fort heureusement, notre décathlonien Bouraâda a malgré son absence de deux années sur les terrains, sauvé la face en faisant résonner notre hymne national contrairement à Taoufik Makhloufi et à la spécialiste de l'héptathlon, Yasmina Omrani qui ont littéralement échoué en perdant par la même occasion, leur continental, acquis deux ans auparavant au Bénin. Le champion olympique du 1 500 m des JO-2012 de Londres, s'est contenté d'une médaille de bronze dans l'épreuve du 800 m avec un modeste chrono de 1:49.08 alors qu'au Bénin, il avait été sacré du titre continental avec l'excellent temps de 1:43.88, laissant ainsi sa place au Botswanéen Nigel Amos Champions. Makhloufi fera une déclaration. «Cette course a été très tactique et d'un haut niveau. J'aspirai à un meilleur résultat, mais la chance ne m'a pas souri», a t-il souligné. Ce n'est pas l'avis du directeur des équipes nationales Abdelkrim Sadou qui dira, «il a décroché une médaille après une absence de 18 mois pour des raisons de santé. Ces mêmes raisons ont empêché l'heptathlonienne Yasmina Omarani de conserver son titre continental et qui a dû abandonner la compétition pour blessure, à l'issue de la 4e épreuve alors qu'elle filait tout droit vers le titre, un forfait malheureux qui privera le pays d'un meilleur rang au classement général». Les couleurs algériennes disparaissaient des écrans au fur et à mesure que les activités se déroulaient à l'image de Mohamed Ameur (20 km, marche), «médaillé de bronze à Marrakech, après avoir décroché l'argent en 2012, de Nima Aissam (triple saut), vice-champion d'Afrique au Bénin et seulement 4e au Maroc, tout comme Mokdal Lyès (110 m haies)». Abandon pour cause de maladie de notre athlète dame, considérée comme meilleure en 2013, double médaillée d'or aux Jeux méditerranéens-2013 de Mersin (Turquie) et Jeux islamiques-2013 de Palembang (Indonésie), et ce, comme le rapportait notre confrère «devant le rythme élevé de la finale de 3 000 m steeple qui a vu l'Ethiopienne Hiwot Ayalew Yemer pulvériser le record des championnats d'Afrique en 9:29.54/100... Pour rappel, la sélection algérienne a été sacrée du titre continental à deux reprises depuis la 1re édition de 1979 à Dakar (Sénégal) et cela à deux reprises (1988, Ethiopie) et (2000, Alger)».