Lors d'une rencontre avec le président de la Chambre d'industrie et de commerce de Blida, Riadh Amour, et un nombre d'industriels locaux, l'ambassadeur de Grande-Bretagne en Algérie, Andrew Nobles, a indiqué, à Blida, que «l'Algérie est un pays doté d'importantes opportunités économiques, c'est pour cela que nous œuvrons pour un partenariat multisectoriel, surtout depuis la visite du Premier ministre britannique, David Cameron, en janvier dernier. Ayant assuré que «la coopération économique avec l'Algérie est un objectif stratégique pour notre pays, au vu des grandes opportunités et capacités disponibles», soulignant que son pays est «très intéressé par l'investissement en Algérie», l'ambassadeur britannique a réitéré que la règle des 51/49 «ne représente aucunement une contrainte pour nous». Il a, par ailleurs, exprimé l'intérêt de son pays pour les «priorités contenues dans le programme quinquennal du gouvernement algérien», reflétant, a-t-il dit «la détermination de l'Algérie à activer les rouages du développement économique, par l'élargissement et la diversification de l'investissement à d'autres secteurs hors hydrocarbures, avec d'autres pays». Assurant que «Londres et Alger ont décidé la réanimation de leurs relations bilatérales», il a signalé que son pays œuvre actuellement «pour expliquer aux Britanniques ce qu'est l'Algérie du XXIe siècle», dans une démarche visant à «montrer aux Anglais, en général, et aux investisseurs en particulier, la véritable image de l'Algérie». Il a, d'autre part, salué la «coopération algéro- britannique en matière de sécurité», assurant que le «terrorisme ne peut freiner le développement économique auquel les deux pays aspirent». Intervenant à son tour, le président de la Chambre d'industrie et de commerce de Blida a appelé les opérateurs britanniques à venir investir à Blida, et tisser des relations économiques avec ses industriels, affirmant l'intérêt accordé, par l'Algérie, pour le «partenariat économique avec la Grande-Bretagne et pour l'expertise de ses opérateurs dans différents domaines». Dans un autre contexte, M. Nobles, a insisté sur l'importance de l'organisation de sessions d'enseignement de l'anglais, au profit des industriels, car c'est une langue internationale qui les aidera dans l'obtention de contrats avec des partenaires étrangers. Pour rappel, l'ambassadeur britannique s'est réuni, à l'occasion, avec le président et les membres du Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja, englobant actuellement 1 037 entreprises privées dans différents secteurs de production, dotées d'un chiffre d'affaires global de 700 milliards de DA, et employant 80 000 travailleurs.