Les documents déposés dans le cadre de la régularisation des constructions selon la circulaire numéro 154-09 en date du 2 mai 2009 au niveau de l'APC de Bordj-Menaiel puis transmis à la daïra sont restés sans suite. Bien au contraire, ils sont en train d'être passés au peigne fin et pour cela les citoyens dépositaires reviennent à la charge tout en s'insurgeant contre la lenteur des exécutions de la commission chargée desdits dossiers et en décriant ce qui s'apparente pour eux à de l'anarchie, de l'immobilisme et du désordre. Comment dès lors expliquer qu'un dossier comportant des plans architecturaux avec pièces administratives déposé en avril 2013 n'ait pas été traité jusqu'à ce jour. Il n'échappe à personne de relever que les prestations au niveau de chaque secteur administratif étatique de la wilaya de Boumerdès n'est pas au mieux et ne satisfait pas les administrés qui se sentent ballottés, malmenés, alors pourquoi les services de la Drag tardent à délivrer les agréments pour l'activité de salle des fêtes et autres et aussi pourquoi la daïra de Bordj-Menaiel n'a-t-elle pas régularisé les dossiers des constructions pour une éventuelle conformité avec la loi. Alors que le gouvernement d'Abdelmalek Sellal ne cesse de multiplier les formules pour alléger les contraintes des citoyens face à une bureaucratie de plus en plus pesante et contraignante, l'administration de la wilaya de Boumerdès est très lourde et n'a pas de relation avec le public et cette situation dramatique n'est pas propre au chef-lieu de wilaya mais à toutes collectivités locales et institutions étatiques. La société civile dénonce la maladresse et le mauvais comportement qui frôlent l'humiliation de certains responsables, sans foi, inhumains qui se croient tout permis et dont les valeurs universelles de l'humanisme ont longtemps disparu, laissant place à l'émergence du culte de la hogra et de l'opportunisme de ces soi-disant responsables. Qui sont-ils ? De quelle autorité sont-ils investis ? Ils sont nommés par décret pour être à l'écoute du citoyen mais également d'avoir le sentiment du devoir accompli pour la sauvegarde du patrimoine algérien. Alors comment expliquer le mécontentement des citoyens et cette façon de revenir à la charge tout en s'insurgeant contre la lenteur des exécutions de dossiers en instance et en décriant ce qui s'apparente pour eux à de l'anarchie, de l'immobilisme et du désordre. Certains responsables continuent et de manière effrontée à outrepasser leurs prérogatives et bafouer les règles les plus élémentaires et oublient qu'ils ont été nommés pour servir le citoyen en respectant cette devise «mina a chaâb ou ila chaâb». Slogan que l'on trouve placardé au niveau des frontons de daïra et des collectivités locales. Ils sont calés dans un fauteuil avec tous les égards que leur confère leur poste et le respect qu'ils doivent à leur environnement. Alors la question qui se pose est : comment expliquer la lourdeur des dossiers de régularisation suivant le décret exécutif n° 09-154 du 2 mai 2009 fixant les procédures de mise en œuvre de la déclaration de mise en conformité des constructions et leur achèvement suivant la loi numéro 90-08 du 07 avril 1990 et la loi numéro 08-15 du 20 juillet 2008. Il est aberrant, intolérable, inadmissible d'attendre une éternité pour régler des dossiers en instance, alors comment expliquer la colère des propriétaires de batisses qui crient leur ras-le bol en dénonçant et en pointant du doigt certains responsables commis de l'état sur la situation stressante qui prévaut au niveau des administrations. «J'ai déposé un dossier administratif et un autre technique comportant des plans architecturaux dont le but d'obtenir la mise en conformité selon la réglementation en vigueur au niveau des services techniques de l'APC de Bordj-Menaiel, j'ai reçu la visite de O. H., combien gentille, des agents de contrôle de l'APC puis mon dossier a été transféré à la daïra selon la procédure légale en date du 30 avril 2013 dont l'attente qu'il fasse l'objet d'une décision de mise en conformité selon la loi gouvernementale n°90-08 du 7 avril 1990 et la loi n°08-15 du 20 juillet 2008. Malheureusement, la commission chargée du problème n'a pas siégé», affirme un citoyen désemparé ! Où allons nous avec cette bureaucratie ? Nous savons que nul n'est au dessus de la loi, aussi chacun de nous a des droits et des devoirs envers la société. Le citoyen se doit de respecter les lois, le policier, le gendarme, le chef de daïra, le président de l'APC, le directeur exécutif ne doit en aucun cas outrepasser ses prérogatives. A quoi est du cette lenteur bureaucratique ? Il est tout à fait certain que beaucoup d'Algériens souffrent actuellement de cette passivité de l'Etat, du laisser-aller, de l'injustice qui s'exprime en angoisse devant l'incertitude, la faiblesse et le manque de responsabilité. «J'ai déposé un dossier établi en neuf exemplaires, plans architecturaux et administratifs au niveau de la Drag et ceci dans l'espoir de bénéficier d'un agrément pour mon activité qui me permettrait d'avoir un registre du commerce, j'ai reçu un avis défavorable sans que mon dossier ne fasse l'objet d'avis partagé des services de la santé, de la protection civile, de la such, de la sûreté de police, du service d'hygiène et autres», affirme un citoyen. Tout en ajoutant que j'ai écrit au wali, au chef de gouvernement, au ministre de l'Intérieur et autres, mais aucune réponse ne m'a été accordée. Et dire que l'on jette de l'argent monstre au niveau de l'Ansej, la cnac, l'Angem. Vous avez beau crier votre colère, personne ne vous répondra et soyez en sûr, vos doléances resteront lettre morte. Il faut que cette situation change en facilitant la tâche à ceux qui veulent investir et il convient impérativement de changer si l'on veut mettre fin à l'injustice qui empoisonne la vie du citoyen. A qui faut-il s'adresser lorsque vous sentez que vous êtes sujet à une hogra de la part des représentants de l'administration. Il faut que cela change et lorsque les premiers responsables, quelle que soit l'administration, feront sérieusement leur travail avec assiduité et respect, il est tout à fait certain que tout marchera sur des roulettes. Chacun doit assumer convenablement sa mission sans toucher à la dignité du citoyen et cela doit changer au plus vite car les institutions sont indemnes de toute critique. Ce sont les hommes censés la servir qui, toute honte bue, n'assument pas convenablement leurs tâches, leurs devoirs et les droits dans un ensemble de relations qui élimine toute confusion, tout conflit pour la promotion de l'intérêt commun. Chez nous, il est très difficile de prouver que vous avez raison car en cas d'excès de zèle, il trouvera toujours quelque chose pour se justifier car au nom de la position qu'ils occupent, tout est permis, c'est eux qui font la pluie et le beau temps mais en attendant des citoyens qui veulent travailler dans les règles de l'art et selon les lois de la république ne comprennent nullement le mutisme des responsables qui sont en quelque sorte un blocage à leurs projets.