L'Algérie est devenue une référence en matière de protection des droits de l'Homme. Fidèle à ses engagements et ses principes en la matière, l'Algérie garde sa position constante et immuable à ce propos. Le deuxième rapport périodique sur la situation des droits de l'Homme en Algérie présenté lors de la 11e réunion de la commission arabe des droits de l'Homme a traduit la fidélité de l'Algérie à ses engagements régionaux en matière de respect et de protection des droits de l'Homme et de promotion des libertés fondamentales. La commission arabe des droits de l'Homme a souligné : «les rapports de l'Algérie traduisent les législations et les politiques adoptées par le gouvernement à la lumière des dernières réformes politiques et constitutionnelles initiées par le président de la République Abdelaziz Bouteflika». Tout en rappelant que «ces débats avec la délégation algérienne présidée par l'ambassadeur d'Algérie au Caire et délégué permanent auprès de la Ligue arabe, Nadir Larbaoui a présenté un exposé sur les réalisations accomplies par l'Algérie en matière des droits de l'Homme notamment à la lumière des réformes globales engagées par Abdelaziz Bouteflika et sanctionnées par l'adoption de la Constitution amendée en février 2016». Il est à rappeler que le président de la délégation algérienne, l'ambassadeur d'Algérie en Egypte et son représentant permanent auprès de la Ligue arabe, Nadir Arbaoui, qui présentait le rapport, a fait état des progrès réalisés en Algérie dans le domaine des droits de l'Homme sous la direction du président de la République et donné un aperçu du cadre politique et constitutionnel pour la promotion et la protection des droits humains civiques, politiques et socio-économiques ainsi que pour la mise en œuvre des dispositions de la charte arabe des droits de l'Homme. Les membres de la commission arabe des droits de l'Homme ont apporté des observations sur les questions relatives à l'application des clauses de la charte et du cadre juridique des droits et des libertés. Des avancées démocratiques dans tous les domaines Pas loin des droits de l'Homme, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, qui a été reçu par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, a fait état «des grandes réalisations enregistrées par l'Algérie sous la conduite du président Bouteflika, entre autres les avancées démocratiques consacrées par la révision de la Constitution, ainsi que dans les domaines économique social et culturel». Un communiqué de la tutelle a indiqué qu'en présence du vice-secrétaire général, Jan Eliasson, du directeur de cabinet, Edmond Mulet, du sous-secrétaire général aux Affaires politiques, Tayé-Brook Zerihoun et de l'envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, ainsi que de l'ambassadeur Sabri Boukadoum, représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies, Ramtane Lamamra a transmis un message verbal du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Toutefois, il s'est félicité «de l'excellence des relations de coopération que l'Algérie entretient avec M. Ban Ki-Moon et l'ONU dans son ensemble». De son côté, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon, qui a chargé le ministre d'Etat de transmettre au président de la République «ses profonds sentiments de respect et de considération, ainsi que sa reconnaissance pour le soutien que lui a apporté l'Algérie durant ses deux mandats», a remercié l'Algérie, «pays africain pivot, pour son soutien à l'Organisation des Nations unies, pour le rôle constructif qu'elle joue aux niveaux régional et international, ainsi que pour ses initiatives importantes en faveur de la paix, de la sécurité et du développement durable». Selon le même communiqué, «l'entretien s'est étendu en outre, à de nombreux thèmes de l'agenda des Nations unies, notamment en Afrique, dont la Libye, le Mali, ainsi que les questions des changements climatiques et des objectifs de développement durable». Par ailleurs, «Ban Ki Moon a tenu, dans ce contexte, à exprimer sa gratitude pour le soutien de l'Algérie au processus de négociations au Sahara Occidental conduit par les Nations unies». Pour rappel, Ramtane Lamamra a plaidé vendredi à New-York, «pour la promotion d'un dialogue inclusif permettant de prévenir la xénophobie, l'islamophobie, le racisme et toutes les manifestations de rejet de l'autre».