Malgré les perturbations du système Internet qui a caractérisé de nombreuses régions de l'Est du pays, la journée du vendredi s'est déroulée sans trop d'accrocs pour les internautes. Certains ne s'étaient même pas aperçus que leur moyen de communication Internet faisait l'objet de travaux de sécurisation du câble SMW4. Selon le communiqué émis par la cellule de communication de la DOT, « le branchement de la partie terrestre du câble au niveau du nouvel emplacement d'atterrissement a été réalisé avec succès ». La même source a indiqué que le navire câblier a pu, au moyen d'une phase complexe et sensible, sortir le câble des fonds marins et le brancher avec la nouvelle ligne. L'opération avait été réalisée après des heures de repérage et des dispositifs les plus sophistiqués, par des ingénieurs du câblier, spécialistes dans ce type de travaux. Ces derniers avaient préalablement localisé la partie submergée avant de la retirer sans endommager le système tout en permettant aux ingénieurs d'optimiser le trafic sur le réseau afin de minimiser les répercussions de cette opération sur les utilisateurs. Cette opération était devenue incontournable et urgente. Il faut en effet savoir que sur les 630 Gbps reliant par câble Alger à Palma, il ne restait plus 80 Gbps exploitables. Il s'agissait de la conséquence de la dégradation totale de la bande passante internationale acheminée à travers le câble SMW4. Ce qui a également imposé à l'opérateur algérien de renforcer ses capacités de liaison Internet par l'activation d'une capacité de 40 Gbps à travers le câble reliant Annaba à Bizerte (Tunisie). L'opération était réalisable au vu des dispositions de la convention initiée en octobre 2015 entre les deux pays et prévoyant ce type de situation. Il reste, tout de même, important de signaler que l'opérateur en question a prévu, durant toute l'opération de sécurisation du câble SMW4, l'accessibilité de tous les sites web hébergés en Algérie y compris les serveurs cache Google. De même que , pour parer à toute éventualité, il a mis en place une permanence à l'effet de « ... garantir le bon fonctionnement de toutes ces mesures et veiller au réajustement du trafic des liens internationaux ainsi que l'exploitation optimale de la bande passante disponible en évitant la saturation des liens. Pour l'heure, après la remontée en surface et à bord du navire du câble défectueux immergé en mer et sa mise à la disposition des techniciens pour le trancher et le rebrancher sur le nouveau lien, on en est à la sécurisation du trafic. Celle-ci devrait être réalisée sur la base des 120 Gbps mis à la disposition des ingénieurs pour alimenter au mieux les usagers Internet. Les ingénieurs en question sont à l'implémentation d'une configuration pour la sécurisation du trafic des principaux fournisseurs et des opérateurs du mobile. A ces derniers sont dédiés 40 Gbps. Cependant, pour assurer une meilleure utilisation des 80 autres Gbps, il sera appliqué pour le reste des utilisateurs une politique de régulation sur le trafic. Particulièrement les professionnels du secteur économique qui sont priorisés. Néanmoins, que même si la consultation des pages web et l'échanges des emails à hauteur de la capacité sont possibles pour les usagers résidentiels, le reste des services sont bloqués, notamment la vidéo. Il reste que le communiqué de la DOT ne va pas plus loin que cette communication sur cette importante opération. L'on ne sait toujours pas si l'opérateur algérien a développé d'autres technologies notamment celle généralisée à travers le monde portant sur la connexion entre-elles des administrations de l'état. A l'exemple du réseau non filaire un autre type de technologie qui connecte certaines administrations là où l'on ne peut pas mettre de la fibre optique. Il y a aussi les terminaux mobiles dont on n'entend pas parler et qui, destinés aux agents de l'état, aurait pu permettre à l'Etat d'économiser de l'argent dans la communication parce que les appels entre administrateurs y compris Internet sont gratuits. Cela participe également à la modernisation et à l'efficacité de l'administration et permet aux agents de travailler dans de meilleures conditions.