L'hécatombe sur les routes a pris une ascension effrayante cette saison estivale. Plusieurs accidents ont été recensés à la wilaya de Sidi Bel-Abbès par les services de la sécurité, de nombreuses victimes et des pertes de matériels considérables causées. Cette machine, principale cause de mortalité qui vient renforcer le qualificatif terrorisme routier n'a pas laissé indifférents les services de la gendarmerie de la wilaya, qui ont réagi par l'organisation d'une vaste campagne de sensibilisation aux accidents de la route. Cette initiative louable menée par l'escadron de la sécurité routière (ESR), qui s'étend sur une durée d'un mois, du 15 juillet 2017 au 15 août 2017, vient à l'appel du commandement de la Gendarmerie nationale visant à renforcer la lutte contre ce fléau et mettre en œuvre une nouvelle culture de proximité. Elle a ciblé plusieurs points réputés par une influence dans la circulation et un nombre d'accidents considérables. Les gendarmes, à leur tête le commandant Soualmi Redouane changé de la communication et le cdt par intérim Mohamed Houate chargé de la sécurité routière, ont distribué des dépliants qui contiennent des conseils très important sur la sécurité de la route retraçant les objectif du slogan «la gendarmerie nationale vous accompagne pour des vacances sans accidents». L'on fait part que 38% des accidents de la routes sont causées par la vitesse et 19% sont le résultat de manœuvres et les dépassements dangereux. Les usagers ont apprécié cette initiative qui leur rappel combien que le danger est proche et la méfiance doit se poser comme règle. Les gendarmes ont profité de cette occasion afin de rappeler certaine directives, notamment celle de ne pas prendre de risque. Une simple infraction peut provoquer l'irréparable et pourrait être la dernière. Que les transporteurs sont responsables des personnes qu'ils transportent, que le voyage de nuit est préférable eu égard au degré de la chaleur sauf qu'il ne faut jamais négliger le danger de la fatigue et du sommeil, de prendre des repos toutes les deux heures de conduite. Le conducteur doit savoir que sa façon de conduire concerne tout son entourage, qu'il n'est pas seul sur la route, et que la mission du gendarme vise plus à sécuriser le citoyen sur la route que de lui infliger des procès-verbaux.