Lors de la visite de travail qu'il a effectuée ce mardi 24 octobre 2017, le directeur de l'exécutif de wilaya Mohamed Salamani s'est longuement attardé à inspecter l'hôpital 120-Lits d'El-Hadjar. Il y avait de quoi quand on sait que tout au long de ces dernières années, cette infrastructure hospitalière, classée hors normes par les spécialistes, fait véritablement honneur au corps de la santé au niveau de la wilaya où se pose avec acuité le problème d'une sérieuse prise en charge de ce secteur. Alors que règne partout l'anarchie, la saleté de l'environnement direct et indirect, la multiplication des abandons de poste ou le dilettantisme appliqué par les praticiens mis en présence des malades et les pannes perpétuelles des équipements médicaux, l'hôpital El-Hadjar représente un véritable oasis. La compétence de son directeur, de ses praticiens, techniciens de la santé et agents fait l'unanimité non seulement à El-Hadjar (Annaba) mais aussi dans les régions limitrophes. Propreté des lieux, équipements médicaux quotidiennement entretenu pour être judicieusement exploités au profit des malades hospitalisés ou en ambulatoire, disponibilité à toute heure des compétences médicales et paramédicales, caractérise le quotidien de cette structure hospitalière. Elle est certainement l'une des meilleures du pays. Elle l'est d'autant plus qu'elle prend en charge la majorité des pathologies y compris celles les plus difficiles pour des interventions chirurgicales pointues. Et cerise sur le gâteau, sa structure confrontée à un problème de manque d'eau, le directeur n'a pas attendu le bon vouloir de l'Algérienne Des Eaux pour le résoudre. Après avoir effectué toutes les démarches et obtenu l'autorisation nécessaire, il a réalisé un forage. C'est à partir de là que depuis quelques mois, sont alimentés l'hôpital et plusieurs quartiers voisins. La satisfaction du wali mis au contact de ces acquis a été quelque peu altérée par le projet de construction d'un centre des archives de la wilaya d'Annaba. Lancés en 2002, les travaux ne sont toujours pas achevés. Malgré les 250 millions de dinars déjà consommés, l'édifice qui ne répond pas aux normes, est à l'état de carcasse. Le constat a été fait par le wali de Annaba Mohamed Salamani, le chef de daïra, les membres de l'exécutif de wilaya ainsi que les présidents des /APC de Sidi Amar et El Hadjar composant la délégation de wilaya. Elle a permis au wali d'être à l'écoute des populations de ces deux communes. Avec leurs agglomérations et localités, elles forment plus de 110 000 habitants de la wilaya d'Annaba. Cette visite s'inscrit dans le cadre des tournées des walis initiées depuis quelques semaines par le ministre de l'intérieur et des collectivités locales à travers l'ensemble du pays. Après avoir écouté les différentes et nombreuses préoccupations soulevées par les populations, agriculteurs, éleveurs, et industriels, le wali a rassuré les uns et les autres quant aux dispositions qu'il ne manquera pas de prendre pour améliorer leurs conditions de vie et de travail. Répondant aux préoccupations de ces différents interlocuteurs dont le PDG de l'unité assemblage/montage de véhicules industriels KIV/Foton à Derradji Redjem, le wali a rassuré de son appui les efforts qu'ils ont consentis pour le développement de leurs activités. Dans la même commune de Sidi Amar, il n'a pas manqué de fustiger le représentant de l'entreprise chargée de la réalisation du projet 2000 places pédagogiques. Cette infrastructure en charge de l'université Badji Mokhtar enregistre un l'important retard. Il a ensuite visité le projet de la piscine olympique qui souffre également d'un retard de plusieurs années et les chantiers de réalisation des 600/580 et 900 logements. De même qu'il s'est intéressé aux activités d'une coopérative agricole individuelle «Souyad» dans la zone industrielle «La Meboudja». D'autres étapes en relation avec le développement local de ces deux importantes communes ont été effectuées. Dans le lot, il y a le centre de l'Oaic, l'inauguration du service administratif de la daïra d'El Hadjar, un terrain de jeux et de loisirs... A chaque fois, le wali réitérait sa volonté à prendre toutes les dispositions pour résoudre les problèmes posés.