Un réseau national de dealers de psychotropes et d'hallucinogènes a été démantelé. Il agissait sous un faux registre de commerce de distributeur de médicaments. La société est chargée de distribuer toutes sortes de médicaments, mais elle s'est spécialisée dans trois catégories de calmants dits psychotropes. D'où l'explication de son approvisionnement en médicaments chez des entreprises pharmacologiques. La circulation se faisait en toute légalité du moment que toutes les pièces administratives et commerciales sont à bord du véhicule. Le point de départ est à Djelfa. L'adresse fiscale et administrative le sont aussi, en théorie. Dans la réalité l'adresse n'est que fictive. C'est ce détail qui attire l'attention des éléments de la brigade de recherche de Djelfa. Jusqu'au jour ou à leur demande, le procureur de la République prés du tribunal de Djelfa qui leur délivre un mandat de perquisition au niveau national. Le principal fournisseur mis en garde par les éléments de la brigade de recherche de Djelfa se met a contribuer. Cette société écran se manifeste par une importante commande. Le responsable de cette société averti alors le responsable de la brigade qui lui conseil certainement de les avertir de la disponibilité du produit et du montant de la facture. Une souricière est alors tendue. Le jour «J» en véhicule banalisé pour ne pas attiré l'attention. Les «distributeurs» se sont arrêtés à leur sortie du dépôt. Ils sont confondus avec, en leur possession, dix- huit mille (18 000) pillules psychotropes sous la dénomination de brigabaline ou bien de SAROUKH dans le milieu. Pour maquiller cette quantité de «médicament», ils ont acheté en concomitance (3.000) trois milles cachets de modistamine et (3.000) autres de cardical. Ils sont interrogés, ils tiennent le coup, mais pas pour longtemps. Leurs téléphones étant saisis et les appels traités. Des questions leurs sont posées sur les éléments de Constantine. Ils décident de lâcher ce qu'ils ont voulu cacher. Il s'est avéré que deux éléments du réseau sont à Constantine et que toute la marchandise leur est destinée. Un peu plus de pression et les principaux fournisseurs lâchent un autre morceau. Ils ont un relais à Djelfa le quel est arrêté immédiatement. Il s'avère que cette troisième personne était activement recherchée par la justice. L'enquête menée de main de maître par les officier de la brigade de recherche a permis de démanteler un dangereux réseau. Certes, ils n'ont jamais distribué de pilules ou cachets à Djelfa mais tout le stock de ces médicaments destiné pour cette wilaya est transféré en intégralité à Constantine. Les jeunes constantinois sont les principales victimes. L'enquête n'est pas close car trois autres personnes sont en fuite. Toujours est-il, que tous les efforts fournis par le Darak el Watani ou la Sureté Nationale sont louables et importants mais «l'hydre de la drogue sous toutes ses formes activera toujours si la visibilité de l'avenir reste floue». «Un jour feu Tounsi l'ex-DGSN m'avait répondu lors de l'inauguration d'un siège de sûreté urbaine qu'il préfère inaugurer des maisons de culture que des sièges de sûreté». lorsqu'il n'y aura plus de consommateurs il n'y aura plus de fournisseurs.