Le président de l'Alliance nationale républicaine (ANR) a indiqué hier, à Bouira que son parti avait de tout temps plaidé pour l'approfondissement des réformes politiques et économiques du pays afin de «relever de nouveaux défis auxquels fait face l'Algérie ces dernières années». Les réformes engagées par le président de la République en 2000 et 2011 «nécessitent un approfondissement et notre parti a toujours plaidé pour cette question afin de relever de nouveaux défis auxquels fait face le pays», a expliqué M. Sahli lors d'une rencontre nationale dédiée à la femme à l'occasion de sa Journée internationale. Dans un point de presse, tenu avant l'ouverture de cette rencontre organisée à la Maison de jeunes Mohamed Issiakhem de la ville de Bouira, le président de l'ANR a estimé «qu'il est plus que nécessaire d'engager des réformes structurelles», tout en estimant que les «réformes conjoncturelles adoptées récemment ne constituent pas une solution durable aux problèmes que connaît l'Algérie». «Il est plus que nécessaire d'opter pour des réformes structurelles et non pas conjoncturelles pour trouver des solutions idoines aux différentes questions politiques et économiques de notre pays», tout en considérant «indispensable de revoir la loi électorale et la loi sur les collectivités locales de façon à équilibrer les prérogatives entre les élus et les commis de l'Etat». «Le code électoral de 2012 est insuffisant. Il doit être amendé pour répondre aux attentes des partis politiques et aller vers le meilleur et vers un code plus juste», a estimé Belkacem Sahli, avant d'appeler, entre autres, à des réformes économiques structurelles et ce, par «l'instauration d'une véritable politique de communication institutionnelle capable de faire comprendre au peuple les solutions à apporter». Parmi les solutions, le patron de l'ANR a proposé la mise sur place d'une «rigoureuse politique de rationalisation des dépenses de l'Etat en cette conjoncture de crise». M. Sahli a plaidé aussi pour l'amélioration du climat des affaires et lutter contre tous les phénomènes pouvant porter atteinte l'économie nationale. Dans son discours, le président de l'ANR a appelé par ailleurs, à la révision de la politique des subventions de l'Etat, qui, a-t-il insisté, «doivent être destinées essentiellement aux couches sociales défavorisée», considérant que tout cela nécessite une décision politique courageuse pour aller de l'avant. A une question relative à la prochaine élection présidentielle 2019, et l'éventuelle candidature du Président de la République Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat, Belkacem Sahli a expliqué que cette échéance est «très importante pour l'avenir du pays», précisant qu'une éventuelle candidature de l'actuel Président de la République pour un 5ème mandat «relevait de la volonté du chef de l'Etat.»