,Le président de la Confédération africaine d'escrime Mbagnick Ndiaye, s'est réjoui de la bonne organisation de l'Algérie de l'étape d'Alger de la Coupe du monde de sabre (messieurs et dames/individuel et par équipes), la qualifiant de «prouesse», tout en mettant en exergue la nécessité de maintenir la stabilité des instances sportives africaines qui permettront de contribuer à l'amélioration de cette discipline dans le continent.«La Fédération algérienne d'escrime a été fidèle à sa traditionnelle dans la bonne organisation des événements sportifs, en assurant une fois de plus, la réussite de l'étape de cette grande manifestation internationale, organisée à la Coupole du Complexe olympique Mohamed-Boudiaf (Alger) et qualificative aux JO-2024 de Paris et à laquelle ont pris part 41 pays dont six africaines», a indiqué Mbagnick Ndiaye dans une déclaration à l'APS. Les compétitions de l'étape d'Alger disputées durant quatre jours (9 – 12 novembre), ont débuté par la catégorie «simple» (messieurs et dames) alors que celle «par équipes» dans les deux sexes avaient eu lieu lors de la 4e et dernière journée. Cette compétition a vu la nette domination de l'école française en simple, en s'adjugeant l'or chez les dames, grâce à Sara Balzer face à l'Ukrainienne Olga Carlan (15-11), tout comme en messieurs, où Solad Abetti avait battu le Sud-Coréen Au Sangkik (15-14). Dans la compétition par équipes, le titre masculin est revenu aux Etats-Unis vainqueurs de la Corée du Sud (45-32), alors que le titre féminin est allé à la Corée du Sud, qui s'est imposée face à la France, championne du monde en titre (45-43). Faisant allusion au cahier de charges de la Fédération internationale d'escrime durant cette étape d'Alger, le responsable sénégalais a souligné que «la Fédération algérienne a réuni la plupart des normes exigées par l'instance mondiale de la discipline, pour l'excellent déroulement de cette manifestation, raison pour laquelle, je tire chapeau au nouveau staff de la Fédération, et notamment au président, Omar Benadouda, qui a porté le flambeau dans des conditions assez difficiles, et qui a réussi avec son équipe, au bout de six mois seulement à relever le défi, en organisant avec succès, le tournoi d'escrime des Jeux sportifs arabes-2023 ici même à Alger (5-15 mai) et cette compétition mondiale». Concernant le plus attendu de ces rendez-vous internationaux abrité par le continent, Mbagnick Ndiaye, également, président de la Fédération sénégalaise d'escrime a estimé que de «telles étapes qualificatives pour les Jeux Olympiques connaissent désormais la présence des meilleurs épéistes mondiaux, comme cela a été le cas lors de l'édition d'Alger. Pour cela, le niveau technique a été très élevé, ce qui contribue à l'élévation du niveau africain». «Lorsque les escrimeurs africains se frottent aux grands joueurs mondiaux, ils obtiennent à coup sûr de l'expérience qui leur permet de progresser, comme nous l'avons constaté chez les athlètes égyptiens, algériens, tunisiens, sénégalais et nigérians, lors du rendez-vous d'Alger, ce qui est positif pour le continent algérien», a-t-il ajouté. Tout faire pour maintenir la stabilité des Fédérations africaines En abordant les moyens d'améliorer la pratique de la discipline d'escrime à travers tout le continent africain, le président de l'instance continentale a souligné que «la stabilité au niveau des instances sportives locales en Afrique contribuera naturellement au développement de la discipline dans le continent (…), nous souhaitons que cette stabilité soit maintenue, car elle permettra à ses pays dont l'Algérie de reprendre leur place de choix au niveau continental». Enchaînant sur les compétitions à venir, Mbagnick Ndiaye a annoncé l'organisation de l'Algérie d'un nouveau important rendez-vous, à savoir, les éliminatoires zonales, qualificatives aux Olympiades de Paris, prévue en avril-2024 qui constituera l'ultime étape devant désigner tous les escrimeurs qualifiés pour le rendez-vous olympique. «Cela constitue un plus pour l'escrime africain, aussi bien sur le plan technique qu'organisationnel et aussi permettra aux organisateurs de parfaire leurs connaissances, et d'obtenir de nouvelles expériences qui contribueront davantage au développent de la discipline». Au chapitre du développement de la pratique et son niveau en Afrique, le membre du comité exécutif de la FIE a souligné que «les Africains progressent énormément en citant l'exemple de l'Egypte, qui est devenu leader dans cette discipline, aux côtés des autres pays dont l'Algérie, l'Afrique du Sud, le Sénégal et la Tunisie».