Tairi annonce le dépôt d'une nouvelle plainte contre l'entité sioniste à la CPI

Portant l'engagement de plus de 100.000 magistrats, juristes et avocats

Contacté, hier dimanche, depuis New York, le président de l'Union nationale des ordres des avocats algériens (UNOA), Brahim Tairi a déclaré à l'émission ''L'invité du matin'' de la Chaîne I de la Radio nationale, avoir déposé les premiers rapports devant le Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye contre les criminels israéliens impliqués dans les crimes de génocides contre le peuple palestinien. Se trouvant actuellement à New York en présence d'autres avocats et magistrats relevant de différents syndicats des robes noires, qui l'accompagnaient pour le dépôt de la plainte contre l'entité sioniste et ses crimes de guerre et génocides, Brahim Tairi a souligné, hier, sur les ondes de la Chaîne I, l'importance du rapport présenté par l'Union nationale des ordres des avocats algériens, aux côtés du Syndicat de la magistrature et des différents syndicats, affirmant que «pour la première fois dans l'histoire, un rapport incluant le soutien de plus de 100.000 professionnels du droit autour d'une coalition internationale, a été déposé, et nous voulons l'étendre à des millions de personnes à travers le monde», affirme-t-il sur les ondes de la Radio algérienne.
«Nous avons entrepris ce pas important comme une incarnation de l'appel lancé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à tous les peuples libres du monde et aux juristes pour qu'ils prennent les mesures juridiques appropriées afin de poursuivre les auteurs des crimes contre l'humanité à Ghaza», dira le représentant des avocats algériens. Me Brahim Tairi a révélé hier, lors d'un appel téléphonique à l'émission ''L'invité du matin'' de la Chaîne I que, «de nouveaux faits et preuves ont été inclus dans le rapport, liés aux derniers développements en cours et aux crimes barbares continus de l'entité sioniste contre des citoyens sans défense dans la bande de Ghaza, en plus de la justification apportée par l'arrêt de la Cour internationale de Justice et sa reconnaissance que ces faits constituent des crimes de guerre», a-t-il dit. Dans le même contexte, le président de l'UNOA a considéré «la décision de la Cour internationale de Justice comme une condamnation claire des crimes de guerre commis par l'entité sioniste», a-t-il relevé. Faisant référence aux procédures qui suivent le traitement du rapport, Brahim Tairi a expliqué que «cette dernière est très importante».
«Après l'avoir présenté à la Chambre préliminaire et avoir accepté d'y donner suite, le procureur examinera les fondements de l'affaire et les preuves fournies, et après approbation, il ouvrira l'enquête», a précisé le responsable de l'UNOA.
Le même intervenant a évoqué la transformation radicale dont a été témoin l'opinion publique mondiale malgré la politique de deux poids deux mesures de la part de certains régimes aux côtés de l'entité sioniste, soulignant qu'il s'agissait «d'une transformation qui incluait tous les niveaux des droits politiques et populaires, qui est extrêmement importante, révélant le vrai visage de la sanglante entité sioniste», a conclut Me Brahim Tairi, président de l'UNOA.