Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme a exprimé lundi devant le Conseil des droits de l'Homme à Genève sa crainte de voir l'agression sioniste à Ghaza conduire «à une conflagration beaucoup plus large». «Je suis profondément préoccupé par le fait que dans cette poudrière, toute étincelle pourrait conduire à une conflagration beaucoup plus large», a dit Volker Türk, ajoutant que «cela aurait des implications pour tous les pays du Moyen-Orient, et pour bien d'autres au-delà». Par ailleurs, en abordant les principales violations des droits humains à travers le monde, M. Türk a cité deux exemples où le conflit a déjà des effets régionaux : le Liban et le Yémen. «L'escalade militaire au sud du Liban est extrêmement inquiétante», a dit M. Türk, faisant déjà état de 200 morts aux Liban. «Les incidents au cours desquels des civils, notamment des enfants, des ambulanciers et des journalistes, ont été tués lors d'attaques doivent faire l'objet d'une enquête approfondie», a-t-il exigé. «Il est impératif de faire tout son possible pour éviter une conflagration plus large», a-t-il insisté. «Il existe un risque sérieux que le conflit s'étende au Yémen lui-même, avec des conséquences potentiellement graves pour la population yéménite, qui souffre déjà de la crise humanitaire générée par une décennie de guerre».