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Les ex-pénuries des produits de large consommation
Pomme de terre, lait et sucre
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 05 - 2024

Il y a deux aliments qui comblent la panse des pauvres : Le lait et la pomme de terre. Ces deux aliments font partie des produits de large consommation. Il y en a d'autres, mais avec le pain, ils peuvent être considérés en tant que fondamentaux des produits de large consommation. L'arbitre dans la régulation de ces produits est l'Etat. A travers cet essai on va revenir sur des périodes de la très mauvaise gouvernance. Ou certains ministres pseudo-nationalistes qui ont accédé à ces postes par le soutien des influenceurs. Bien sûr, ils ont renvoyé l'ascenseur. Soit en déclassant des terres à haut rendements les transformant en zones de dépôts d'agrégats ou d'ordures pour ensuite prendre des photos en tant que tels et proposer avec tous les achetés des commissions de wilayas à ce qu'elle soit déclassée. Je l'ai appris de la bouche même de l'acteur principal lorsqu'il s'est saoulé. En 2009, soit 15 ans en arrière. Ce n'est pas une balance retardée, car sans le citer, j'avais donné l'info à son responsable d'alors. Les deux sont dans l'au-delà que le tout puissant ait pitié du responsable de la direction. J'en parle maintenant avant de mourir pour me délester de cette lourde charge. J'en parle parce que le dé classeur des terres fertiles ne s'est pas arrêté là. On avait appris à travers les médias que ce ministre avait décidé de réduire les importations de pomme de terre de moitié. Transformant l'aisance relative en crise aiguë. L'offre a été réduite de moitié alors que la demande est restée la même. Si Machiavel vivait encore en cette période redeviendrait un petit ange devant. Un circuit avec des intermédiaires désignés de cuillères du nabab. Se proposent d'agir auprès du ministre pour avoir le fameux sésame (autorisation) d'importation. Selon des sources impliquées les importateurs étaient obligés de verser rubis sur ongle 20 dinars supplémentaires en liquide à des personnes tierces inconnues pour s'assurer de la sécurité. Ils (importateurs) n'avaient d'autres choix. Ils étaient les seuls sur le marché. La machine de production du tubercule ne pouvait plus s'arrêter. C'est marcher ou mourir. Ainsi, la saison qui a suivi les prix de la pomme de terre sont passés de 25/28 dinars au gros pour se stabiliser à 40/45 dinars au détail. Parce que les grainetiers proposaient la semence de la pomme de terre à quatre fois son ancien prix. D'autant plus que le précédent, le moustachu à ne pas confondre avec le Dr Omari. Avait démantelé le système Syrpalac. Il l'a fait à la demande de ceux qu'il servait. Les grands nababs enrichis illicitement. Le moustachu avait remis en cause durant sa mandature tous les dispositifs mis en place par le Dr Rachid Benaissa.
Actuellement, avec le ministre actuel et avec ami Tebboune, on a le courage de dire. D'ailleurs, on est sommé de le faire car les travailleurs de la terre détiennent beaucoup de vérités. Ils commencent à croire et ils s'engagent et nous engagent avec eux.

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