Le Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal (Alger) a abrité, jeudi, une cérémonie présidée par le Président Abdelmadjid Tebboune, en l'honneur des journalistes à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse (3 mai). La cérémonie s'est déroulée en présence de hauts responsables de l'Etat, de membres du Gouvernement, des responsables d'établissements médiatiques, de journalistes de différents médias audiovisuels, de la Radio et de la presse écrite et électronique et des représentants de la presse étrangère accréditée en Algérie. Le président de la République a échangé avec des journalistes qu'il a félicités à cette occasion et dont il a écouté les préoccupations. A la même occasion, Mohamed Laâgab, le ministre de la Communication, a prononcé une allocution pour mettre l'accent sur «le rôle majeur des médias nationaux dans la défense des intérêts, de l'unité et de la souveraineté du pays, ainsi que dans la valorisation des acquis réalisés ces dernières années, lesquels ont renforcé la confiance du peuple dans ses institutions constitutionnelles». Le ministre a rappelé que le président de la République «a instauré une tradition louable à travers ses rencontres périodiques avec les représentants des médias et la célébration de la Journée nationale de la presse et de la Journée mondiale de la liberté de la presse, autant d'occasions pour mettre en avant les acquis réalisés dans le secteur». L'Etat algérien, sous la conduite du président de la République, n'a pas hésité à apporter tout le soutien nécessaire, notamment par l'adaptation de la législation régissant le secteur de l'information aux dispositions de la Constitution de 2020, à travers les nouvelles mesures de la loi organique relative à l'information, a affirmé le ministre. Pour le ministre, la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse à quelques semaines de la convocation du corps électoral pour la présidentielle du 7 septembre prochain est «l'occasion d'évaluer les réalisations concrétisées dans le secteur de l'information en Algérie, en droite ligne avec les engagements électoraux du président de la République et les instructions qu'il a données à maintes occasions, depuis son accession à la magistrature suprême, en faveur du droit des citoyens à une information vraie et objective». Mohamed Laâgab a, par ailleurs, mis en garde contre «les porte-voix connus qui ne cessent d'accuser l'Algérie de restreindre la liberté d'expression». Il a fait état du dégel des projets de stations de diffusion dans plusieurs wilayas du pays. Le ministre de la Communication a enfin tenu à réaffirmer «l'impératif respect de l'éthique et de la déontologie de la profession», déplorant, par là même, la situation en Palestine, où, a-t-il dit, «les journalistes sont ciblés et tués délibérément avec une barbarie sans précédent dans l'histoire».