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Les représentants de la société civile tirent la sonnette d'alarme !
Violences contre les femmes :
Publié dans La Nouvelle République le 28 - 05 - 2024

La recrudescence des agressions contre les femmes a fait réagir les représentants de la société civile et les organisations des droits de la femme. Ces derniers interpellent les hautes autorités du pays leur demandant de prendre les mesures adéquates afin de protéger la femme.Selon les représentants de la société civile, les agressions contre les femmes ne sont pas un phénomène nouveau dans notre pays et ne datent pas d'hier ou d'aujourd'hui. «Chaque année, des milliers de femmes font l'objet d'agressions soit par un père, un frère, un parent et même par des individus étrangers à la famille», ont-ils indiqué.
Nos interlocuteurs ont ajouté que le phénomène ne s'arrête pas uniquement à la violence verbale ou physique mais s'étend jusqu'au crime. La goutte qui a fait déborder le vase est l'assassinat d'une mère de deux enfants (Rézigua Samira) au sein même du domicile familial. L'auteur du crime n'est autre que son conjoint, a-t-on appris.
Le drame s'est déroulé le 22 mai 2024 dans la wilaya de Chlef, plus précisément au village dit ''Bouhlou'' à proximité du ''Echatt'' et de la petite ville Sidi Akkacha. Une organisation des droits de la femme ''Réseau Wassila'' a indiqué qu'après ce meurtre, le nombre des femmes assassinées depuis le 1er janvier 2024 s'élève dix-sept (17) féminicides.
Durant la même journée du 22 mai 2024, une mère de famille a été poignardé par son frère alors qu'elle discutait en Live sur Tik-TOK. La fille de la victime a filmé sa maman gisant dans une mare de sang, le couteau planté dans son cou.
Evacuée en urgence à l'hôpital mixte de Laghouat, la victime a été opérée, elle se trouve toujours en salle de réanimation. Le frère de la victime auteur de cette agression s'est rendu de lui-même au commissariat de police et fut arrêté.
Par un communiqué rendu public, le procureur de la République près du tribunal de Laghouat a confirmé les faits indiqués ajoutant que l'agresseur a été placé en détention provisoire et incarcéré à la maison d'arrêt de Laghouat. Une journée seulement après ce drame, une infirmière a été agressée à l'arme blanche au niveau d'un établissement public de santé située plus exactement à la cité ''800 logements'' à Laghouat. Selon des témoignages, un homme s'est présenté au niveau de la structure de santé et a demandé à une infirmière de lui faire une injection. Profitant de cet instant, le jeune homme a retiré un couteau de sa poche et a demandé à l'infirmière de vider son sac à main et de lui remettre de l'argent. Prise de panique, l'infirmière a ouvert son sac et a remis à l'agresseur l'argent qui était dans le sac. C'est au moment où l'infirmière a bougé pour fermer le placard où il y avait une chaîne en or et des effets personnels que l'agresseur a poignardé la victime et a pris la fuite. Les mêmes témoins ont indiqué que les services de police ont été alertés. La victime a été évacuée à l'hôpital mixte de Laghouat, ses jours ne sont pas en danger, a-t-on appris. L'auteur de l'agression a été identifié et arrêté par les services de police quelques moments après l'agression. Nous avons tenté d'avoir plus d'informations auprès de la direction de la santé mais en vain.
A noter que les agressions au niveau des structures de santé, notamment les services des urgences sont fréquentes. Les représentants de la société civile avec qui nous nous sommes entretenus n'ont pas caché leurs inquiétudes au sujet des agressions que subissent les femmes. «Nous interpellons les hautes autorités de l'Etat de prendre les mesures nécessaires pour protéger les femmes», ont-ils indiqué. Aujourd'hui, mêmes les femmes divorcées n'échappent pas aux agressions et se font assassiner par leurs ex-conjoints, ont-ils indiqué.
Ces derniers trouvent qu'une femme menacée doit être prise en charge et protégée par les assistantes sociales et par la justice.
«Il est inconcevable qu'une femme menacée soit laissée dans le même quartier où vit son ex-conjoint, ont-ils expliqué. A ce sujet, nos interlocuteurs proposent à ce que la femme soit mise sous protection dans un endroit inconnu jusqu'à ce que la justice tranche dans le conflit, ont-ils fait savoir. Si les menaces sont sérieuses, la justice doit placer en surveillance le mis en cause et ce même en lui plaçant dans les pieds un bracelet électronique. Si la femme décide de changer de ville, elle doit être accompagnée par les services sociaux, ont-ils indiqué. Moncef Redha


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