Il y a forcément une forte hémorragie de dinars et de devises qui coule sans qu'aucun garrot ne soit placé pour l'arrêter. Des joueurs comparés, par un supporter, à «des milliards qui courent derrière le ballon sous le regard et les applaudissements supporters qui ignorent ce qui caractérise le dossier de recrutement». «Des sommes faramineuses sont distribuées çà et là à des joueurs» «Une vérité qui ne fait réagir personne… Wallah, la plus haute autorité doit vite réagir pour que ces milliards cessent de couler à flot…La rue est effondrée à la lecture des sommes qui sont distribuées, ça et là, à des joueurs, alors que les autres disciplines asséchées par des problèmes, n'arrivent pas à se relever des tapis». L'ancien président de la Fédération algérienne de football et patron de Madar Holding, propriétaire exclusif du CR Belouizdad, Amara Charaf-Eddine a réagit à la flambée des salaires en Ligue 1 Mobilis durant cette intersaison, rapporte le journal «La gazette du football» et qui souligne à la fois qu'alors «le CRB sous son impulsion était le premier club à distribuer des sommes colossales pour s'offrir les joueurs les plus convoités à chaque mercato». «C'est l'hôpital qui se moque de la charité» Il explique que ce qui se passe est d'une gravité qui ne peut que faire réagir ceux qui mesure l'importance de ce qui se passe. «Il renvoie ainsi dos-à-dos les agents qui bluffent», «les joueurs qui jouent le jeu» et les «recruteurs (clubs ndlr) conscients ou inconscients» qui payent. Pour reprendre cet adage qui refuse de mourir : «C'est l'hôpital qui se moque de la charité». Plus loin dans ses déclarations «L'homme dénonce en grand la course frénétique des clubs de l'élite pour se renforcer à coups de centaines de millions de centimes. Une tendance que La Gazette du Fennec n'a de cesse de condamner sans distinction des clubs et des joueurs». Une charte d'éthique et de déontologie s'impose «Il faut mettre un holà. Taper sur du cuir et s'offrir des milliards, et souvent sans être aligné est un scandale qui se développe dans le silence», s'égorge un ancien sportif de Kouba qui ne trouve mieux pour se calmer que de casser sa tasse de café. L'ancien président de la Fédération algérienne de football propose aujourd'hui une charte d'éthique et de déontologie. Qu'on se le dise, l'idée mérite d'être discutée. Car il n'est plus possible de voir les clubs continuer à dilapider l'argent du contribuable dans des opérations mercato qui relèvent plus du populisme que du technique et/ou du marketing à proprement dits. Qui plus est, ce projet avait été initié sous la forme d'une DCGF par Mohamed Mecherara qui a légué le dossier plus tard à Redha Abdouche. Dans un post sur son compte Facebook, le patron de Madar Holding renvoie dos à dos les agents, les joueurs et les clubs recruteurs, à l'origine selon sa réflexion de la flambée des salaires en Ligue 1 Mobilis durant cette intersaison. La presse étrangère, se rapproche de ce dossier, «Onze Mondial» titre : le salaire record de Belaïli battu par un autre joueur. Le football algérien explose son budget, le MC Alger en tête ! L'an dernier, le club de la capitale a déjà frappé un grand coup en s'attachant les services de l'international algérien Youcef Belaïli. Pour cela, les dirigeants ont mis la main au porte-monnaie. En effet, ils ont offert un salaire record de 44 000 euros par mois au joueur passé par Brest et Ajaccio en Ligue 1, ainsi qu'une prime à la signature XXL dont le montant n'avait pas fuité. Mais visiblement, le MCA a encore de la réserve. Comme le dévoile la Gazette du Fennec, Zakaria Draoui, libéré récemment par le Wydad Casablanca, va s'engager avec l'écurie algérienne pour un salaire fou de 55 000 euros par mois. C'est du jamais vu dans la Ligue 1 Mobilis. De quoi affirmer plus que jamais les ambitions de l'écurie. Le MC Alger est sur le point de casser sa tirelire pour faire venir Zakaria Draoui ! En effet, le club va offrir un salaire mirobolant au milieu défensif qui va battre le record de Youcef Belaïli en Algérie. A suivre.
