Du nouveau concernant l'usine Kia Motors de Batna, une des 23 unités industrielles mises sous la responsabilité de groupes publics dans le cadre de la récupération de biens spoliés par les oligarques. La reprise des activités de l'usine interviendra dans les prochains jours, avec, a indiqué le wali de Batna, Mohamed Ben Malek, le maintien des employés actuels et le lancement d'une nouvelle opération de recrutement pour accompagner cette relance. « Nous avons tenu une réunion (jeudi 8 août, ndlr) avec le directeur général de l'entreprise Fondal, en présence du directeur des domaines, dans le but de mettre en œuvre les décisions du Conseil de Participation de l'Etat (CPE), consistant en la relance de l'usine d'assemblage de véhicules, anciennement Kia, confiée à l'entreprise publique Fondal », a-t-il dit. Confirmant que l'usine conservera sa vocation initiale d'assemblage de véhicules le premier magistrat de la wilaya de Batna a fait savoir qu'actuellement, Fondal procède à la reprise de l'usine avec la direction des domaines. Rappelant que le jour-même, soit jeudi dernier, une réunion a été tenue entre le ministère de l'Industrie et les groupes publics du secteur pour peaufiner l'opération de reprise des usines et infrastructures industrielles spoliées, et ce, conformément aux mesures prises lors de la dernière réunion du Conseil de participation de l'Etat. L'usine Kia, qui s'étend sur 50 hectares dont 20 ha étaient dédiés pour accueillir une extension pour le full CKD est dotée de blocs administratifs, cantine, centre de formation, ateliers d'assistance technique, piste d'essais et 3 lignes d'assemblage. Inaugurée en 2018 avec des installations modernes l'usine est capable d'accueillir jusqu'à 5.000 employés quand elle est exploitée en mode full CKD (Complete Knock Down). Cette infrastructure, dotée de plusieurs lignes d'assemblage, d'une piste d'essais, et de divers autres équipements, avait nécessité un investissement de 14 milliards de dinars lors de sa construction par Gloviz, aujourd'hui sous le giron d'Imetal, via sa filiale Fondal. Jeudi dernier, une réunion a été tenue entre le ministère de l'Industrie et les groupes publics du secteur pour peaufiner l'opération de reprise des usines et infrastructures industrielles spoliées, et ce, conformément aux mesures prises lors de la dernière réunion du Conseil de participation de l'Etat. Les P-dg des groupes publics concernés que sont Madar, Gica et Imetal ont été instruits par le ministre Ali Aoun de coordonner avec les directions régionales des domaines afin de procéder à l'élaboration des procès-verbaux de reprise aujourd'hui dimanche afin de parachever l'opération de récupération des usines. Soulignant l'impératif de prendre en charge les unités industrielles confisquées en vertu de jugements définitifs de la justice, dans les plus brefs délais, Ali Aoun a, à l'occasion, exhorté ces mêmes responsables des groupes et sociétés holdings du secteur auxquels ont été transférés les actifs et biens confisqués, à l'accélération du processus de remise en exploitation de 23 usines. Exigeant à ce que le PV de cession soit remis à leurs titulaires, au plus tard ce dimanche.