Le MC Alger a remporté, aux tirs au but (4-3), sa quatrième Supercoupe d'Algérie en battant son rival de toujours, le CR Belouizdad, ce dimanche au stade du 5-Juillet-1962 d'Alger devant près de 50.000 spectateurs. Les buts du Mouloudia ont été inscrits par Sofiane Bayazid (14e s.p) et Ayoub Abdellaoui (27e), avant que les joueurs du Chabab ne remettent les pendules à l'heure en fin de rencontre grâce à un doublé de Mahious (75e s.p. et 88e). Pourquoi le gardien de but du MCA, Abdellatif Ramdane, n'a-t-il pas lâché le ballon après le but inscrit par Mahiouz ? Pourquoi les joueurs du CRB voulaient-ils récupérer ce cuir au lieu de rejoindre le centre et attendre intelligemment la reprise de la rencontre ? Pourquoi ce phénomène est-il observé dans presque toutes les rencontres ? Des professionnels censés être un modèle du football national pour les générations, se trouvent être le mauvais exemple. Ce comportement qui n'a aucune signification si ce n'est gâcher une partie de football entre deux formations algériennes qui se sont engagées à assurer un spectacle. Pourquoi les joueurs du CRB ont-ils tenté de récupérer le ballon après le but de leur attaquant Mahious ? L'arbitre, dépassé par cet événement, assistait durant près d'une minute à ce qui se passait dans la cage des buts du MCA, avant de réagir plus tard en distribuant des cartons jaunes. Non, aucun joueur porteur d'une casquette de professionnel n'a le droit de jouer à ce jeu de gamins, encore moins à celui qui s'ouvre à la violence, un acte de violence qui est loin d'être isolé dans le milieu du football. Ce jour-là du 9 février 2025, il y avait de la violence verbale à la limite du physique. Qu'il s'agisse d'animosité entre supporters, ou parfois même de violences directes envers les joueurs. Ces actes à répétition sont-ils réservés au football, et y-a-t-il des sanctions sévères mises en place ? Plusieurs experts estiment que les mesures de répression ne sont pas suffisantes pour mettre fin à la violence à l'extérieur et à l'intérieur des stades. Certains considèrent qu'il ne faut pas sous-estimer ces comportements, et que des sanctions plus fortes doivent être appliquées. Le MCA a fini par se faire égaliser et passer aux penalties et ce sont eux qui ont fini par triompher par 4-3 tap. Un ancien capitaine de l'équipe de France de football disait : «Seule la victoire est jolie». Il s'est lourdement trompé ! Une victoire sans fair-play… n'est pas jolie du tout ! Pour un expert, c'est plutôt contrôler ses émotions et conserver une autocritique constante. C'est se battre contre sa peur, ses doutes, son stress. Ce combat contre soi-même oblige les joueurs à se remettre en question et à favoriser ainsi le développement du football. C'est pourquoi la compétition développe la persévérance, indispensable à garder sa dignité ! Enfin, il faut vite oublier ce qui s'est passé au stade 5-Juillet entre ces deux formations que sont le MCA et le CRB et retenir seulement comme le soulignait un professionnel «Le sport n'est pas la guerre et l'adversaire n'est pas l'ennemi. Être fair-play, c'est être bon gagnant et… un bon perdant».