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Changer de nom, un bien et un mal
Patronymes, pseudonymes et surnoms
Publié dans La Nouvelle République le 18 - 05 - 2010

, Nul n'a pu choisir son nom et son prénom. Il en est de même des sobriquets inventés pour d'autres qui n'ont pas su s'imposer en société ou à la suite d'une maladresse fâcheuse.
Il faut bien vivre en société pour se rendre compte du mal qu'on a à se faire accepter dans une immense diversité d'individus et de la méchanceté de certains qui peut aller jusqu'à porter atteinte à la personnalité de quelqu'un ou à la notoriété d'une famille en leur collant des étiquettes dévalorisantes, sinon des surnoms moqueurs, par esprits destructeur ou par référence à un événement, voire à une erreur malencontreusement commise ou à un comportement singulier.
Mais, parallèlement à ces sobriquets inventés à d'autres, les écrivains se donnent des pseudonymes pour diverses raisons, tel est l'exemple d'Assia Djebbar qui dans l'état-civil à un autre patronyme et prénom.
Il paraît que l'écrivain russe, Bakhtine, était connu, de son vivant, sous un autre nom et prénom.
Et que d'écrivains renommés qui, pour brouiller les pistes à la censure impitoyable ou tout simplement pour ne pas se faire connaître en tant qu'auteur versé dans un domaine très sensible comme la politique, les sentiments, l'intimité, se sont fait connaître sous d'autres noms et prénoms. Ce fut le cas par exemple de Voltaire, Molière, Racine et autres célébrités de la littérature ou d'un art.
Les journalistes d'hebdomadaires, mensuels, quotidiens spécialisés ont acquis une renommée sous des pseudonymes. Il ne faut pas oublier de citer aussi des noms de guerre adoptés par de grands hommes d'action ou des héros, lorsque la situation l'exige ou ne pas mettre en péril les leurs risquant des représailles de la part des ennemis. Les journalistes de chez nous ont sué du même procédé des pseudonymes ou des abréviations pour échapper aux faux barrages de ceux qui les ont menacés de mort.
Des pseudonymes ou des noms incommodants
Il faut faire un long voyage dans le temps et l'espace pour les répertorier et en connaître les causes. L'administration coloniale a, par exemple, imposé des noms, au XIXe siècle, qui se sont avérés difficiles à porter, de nos jours. A défaut de pouvoir vous donner ces noms les plus choquants qui sont assez bien répandus, on peut vous citer : Ghar El-Lefaa, Batata, Bouleft, et la liste est longue. La méchanceté de la société est telle qu'une catégorie se voient attribuer à leur corps défendant, des noms moqueurs et intolérables, selon le physique, l'état d'esprit, les maladresses d'expression.
Jusqu'à un âge avancé, on a continué d'appeler celui-ci «Bouboule» parce qu'il avait été obèse, celui là «Cent kilos» sous le prétexte qu'un jour, un espiègle l'a posé sur une bascule et a prétendu avoir trouvé qu'il pesait 100 kg alors qu'il faisait à peine le quart de ce poids. Depuis, il a accepté, après plus de soixante ans, même devenu plusieurs fois grand-père, de se faire appeler «Cent kg». Aussi, on n'arrête pas de dire autour de lui : «Dix à cent kg de te prêter sa faucille, tu n'as pas vu passer «Cent kg» ? «Cent kg», on ne te voit plus, qu'est-ce qui t'arrive», Et, lui, trouve cela normal.
Il arrive que des familles demandent à changer de nom, celui qu'on leur a donné rappelle des situations impudiques, des parties intimes, des actions qu'on se garde de dire par pudeur. Il y a là-dessus une longue histoire que beaucoup relatent avec beaucoup de plaisir. On raconte, ainsi, qu'un jour un grand responsable a insulté un correspondant téléphonique portant comme lui un drôle de nom, sous le prétexte qu'il pensait que celui-ci l'appelait pour se moquer de lui. Quelle méprise qui aurait déclenché une sérieuse empoignade si les deux protagonistes s'étaient trouvés en face à face !


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