La cybercriminalité, ses risques et conséquences, ont formé la problématique proposée par le film Eden du réalisateur Mohamed Fouzi Delmi, projeté dimanche soir en avant-première à la salle El-Mouggar d'Alger. Sami, un avocat célibataire qui vit en colocation avec deux amis, tente de déterrer l'affaire du décès mystérieux de son père, l'homme qui a conçu le programme informatique Eden, pour protéger les bases de données et les systèmes de sécurité des institutions de l'Etat et des grandes sociétés économiques. A force de chercher en profondeur les raisons de la mort de son père, Sami s'engouffre sans s'apercevoir dans un imbroglio sans précédant et se retrouve en face d'un réseau de malfaiteurs étrangers déterminé plus que jamais à récupérer l'intégralité du programme informatique. Du coup sa vie et celle de son assistante de bureau basculent. Le déroulement des évènements renvoie le spectateur aux anciennes séries policières américaines, dans lesquelles la victime décide de découvrir la vérité en bravant les interdits, ce qui fait d'elle un sujet de soupçon même auprès la police. Epreuve après épreuve, Sami se voit menacé de mort par les malfaiteurs s'il ne remet pas le reste du programme informatique. Sami réussit sa mission difficilement en ramenant le document recherché chez une femme médecin, rôle interprété par Bahia Rachedi, qui en fait lui avoua qu'il était bel et bien son fils. Le film se termine par un «happy-end» avec la récupération de l'intégralité du programme informatique par la police au moment de sa remise aux malfaiteurs.