La stratégie e-Algérie 2013 comprend un axe majeur lié à communication et à l'information, qui porte sur la sensibilisation à l'importance du rôle des TIC dans l'amélioration de la qualité de vie du citoyen et le développement socioéconomique du pays. C'est qu'a affirmé, jeudi dernier, le secrétaire général du ministère de la Poste et des Technologies de la communication et de l'information, Mohamed Bait, à l'ouverture d'une journée d'études sur la communication en entreprise, organisée par le cabinet de communication Prospect plus. Cet axe répond, selon le conférencier, au souci de prendre en charge l'aspect information qui constitue une «valeur de base» dans une économie numérique où l'appropriation du savoir acquiert plus d'importance grâce à la communication. L'autre axe sur lequel est basée la stratégie, fait savoir le même responsable, est celui de l'accélération de l'usage des TIC dans les entreprises. «Il place l'entreprise au cœur de notre démarche en visant l'utilisation des instruments de gestion et de gouvernance développés autour des TIC pour augmenter leur performance et améliorer leur compétitivité et leur visibilité», a-t-il expliqué. De son côté, le directeur général par intérim du groupe Algérie Télécom, M'hamed Dabouz, a noté que «la réactivité ne peut être conçue sans un modèle de communication fiable et efficace». Pour lui, «la performance que nous devons atteindre ne peut être obtenue sans un travail collectif avec un esprit d'équipe en entreprise où la communication et le partage de la connaissance demeurent les éléments clés». Il dira que la communication demeure un moyen privilégié dans la promotion et la mise en valeur des produits d'Algérie Télécom et repose sur le développement d'une stratégie de relations privilégiées avec tous les médias. M. Dabouz pense en ce sens que la relation fructueuse et privilégiée avec les prestataires «ne pourrait se concevoir sans un modèle de communication transparent qui assure une diffusion fiable et immédiate des informations». L'expert international Pierre Guilbert, qui a détaillé, lui aussi, le pourquoi et le comment de la communication, a tenu à souligner que cet élément est un «vecteur de management très important pour la bonne gouvernance». «Cette bonne gouvernance doit impérativement se baser sur la transparence des entreprises en terme de marché», a soutenu le conférencier, mettant en relief la nécessité d'intégrer la dimension de communication comme état d'esprit et de culture chez les gérants des entreprises.