, La mise en pratique depuis fin 2008 du projet national de création de Centres de facilitation de pépinières d'entreprises (CFPE) initié par le ministère de la Petite et Moyenne Entreprise (MPME) a permis la création de plusieurs centaines de microentreprises en Algérie. Ce résultat a été atteint avec la collaboration des animateurs du Centre d'investigations et de recherches européennes en Méditerranée (Cirem) issu de la fondation espagnole du même nom. Depuis son installation en Algérie, sous la direction de son délégué José Emmanuel Garcia, le Cirem s'est consacré à la recherche appliquée et aux conseils dans le domaine des sciences sociales. Sur la base d'un accord de coopération avec le ministère algérien de la Petite et Moyenne Entreprise, la fondation est à l'origine du lancement des Centres de facilitation de pépinières d'entreprises (CFPE) dans une dizaine de régions pilotes d'Algérie. Ce qui a permis la création de plusieurs centaines de microentreprises par des jeunes ayant préalablement bénéficié, chacun, d'un crédit bancaire octroyé dans le cadre du soutien financier accordé par l'Angem ou l'Ansej. Quelque 350 des premières microentreprises créées dans ce cadre, sont implantées dans la région d'Annaba. C'est dire qu'au vu de leurs activités diversifiées nécessitant pour la plupart une main-d'œuvre qualifiée, ces microentreprises également créatrices de plus d'un millier de postes de travail permanents, placent la prochaine reprise sociale sous de bons auspices, notamment dans les régions dites pilotes pour la mise en route des CFPE. Aussitôt lancée, cette opération a permis d'enregistrer un important nombre de candidats à la création d'une microentreprise. Les 350 microentreprises créées sur les 4 700 déclarées éligibles pour la seule région de Annaba, ont bénéficié du crédit bancaire d'un montant variant de 50 000 à 10 millions DA. Le MPME ne compte pas s'arrêter en si bon chemin dans la coopération avec le Cirem pour favoriser davantage l'implantation de CFPE dans notre pays. Techniquement soutenu par la fondation ibérique, il a étoffé sa politique pour un développement plus harmonieux du secteur de la petite et moyenne entreprise. Dans sa démarche à destination des microentrepreneurs, il a prévu des avantages compétitifs immatériels pour une meilleure maîtrise des ressources humaines, l'amélioration des moyens de production et la stimulation de l'innovation. C'est pourquoi ont été sollicités les ministères de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de l'Enseignement et la Formation professionnels. Rappelons que depuis son avènement il y a dix neuf ans, le Cirem a collaboré avec la Commission européenne pour des études et des travaux d'assistance technique. Ces derniers ont été réalisés dans des pays membres de l'Union européenne, ceux de l'Est de l'Europe et du Bassin méditerranéen.