Sur information ou après interception d'un véhicule recherché, les éléments de la Gendarmerie de Djelfa et ceux de la brigade de Hassi Bahbah ont tendu une souricière selon les propos de notre source d'information que nous avions retrouvé au tribunal de cette ville distante de 50 km au nord du chef-lieu de la wilaya. Les trois personnes impliquées, menottées, attendaient d'être entendues par le juge d'instruction du tribunal de première instance de Hassi Bahbah. Agées entre 30 et 45 ans, résidant respectivement à Chellalet el Adhaoura, wilaya de Médéa, Biskra et Aïn Ouassera. Le nombre de cartes grises est de plus de 84 mais pour en avoir le cœur net nous nous dirigeons vers notre vraie source et ce ne sont que 73 cartes grises toutes vierges frappées du cachet humide et composté du cachet sec de chaque wilaya et une pièce d'identité (CIN). Les wilayas concernées sont au nombre de vingt-et-un dont Djelfa. Le procédé selon notre source très proche de la Gendarmerie nationale qui a requis l'anonymat : ces personnes ont des rabatteurs qui sont rémunérés certainement pour chaque placement de carte grise. Mais ces cartes grises sont généralement utilisées par les groupes de voleurs de véhicules pour les remettre en circuit. Ce ne sont que 73 cartes grises qui ont été saisies chez alias Laâdhaouri lors d'une souricière tendue par le commandant de compagnie du Darak el Watani de Djelfa mardi dernier dans la ville de Hassi Bahbah. Confondu, Laâdhaouri était en possession des 73 cartes grises et d'une fausse carte nationale d'identité, il passe aux aveux et balance ces acolytes qui furent arrêtés à leur tour à Aïn Ouassera et à Biskra, selon une première version et à Médéa et à Biskra selon la deuxième version. Ils ont été présentés au juge d'instruction du tribunal de première instance de Hassi Bahbah qui a ouvert une enquête pour déterminer et découvrir les vrais complices. La question est de savoir si ces trois personnes sont les principales accusées ou bien ont des complices, au moins un par wilaya. Les confondus doivent donner leurs complices ou bien l'unique complice qui a pu d'un tour de «magie» substituer les cartes grises et les frapper du cachet sec et du tampon humide des 21 wilayas. Ce qui n'est pas évident s'ils se taisent ou observent le mutisme pour ne pas donner leurs complices dans les services des directions de la réglementation de l'administration générale des wilayas concernées.