Il a y d'abord ces tracas persistants causés aux automobilistes par les routes barrées qui pour travaux qui pour mauvais état des routes ou encore l'absence d'un véritable plan de circulation. Mais les piétons ne sont pas en reste, eux qui subissent les conséquences d'une circulation automobile anarchique et qui pataugent dans la boue et les flaques d'eau. La multiplication des grands véhicules tels que les bus universitaires dans une petite ville comme Boumerdès n'est pas pour améliorer la situation, d'autant plus que certains se caractérisent par leur vétusté. Par ailleurs, beaucoup de chantiers sont à l'arrêt, à l'exemple du projet de la polyclinique des 800 logements et d'un autre chantier mitoyen dont on ne sait absolument rien, faute de panneaux indicateurs. Les ronds-points ressemblent de plus en plus à des goulets d'étranglements alors que certaines rues sont tout simplement fermées pour des raisons «sécuritaires», malgré la présence de barrages de police en amont et en aval. C'est le cas du passage qui permet de se retrouver du côté du front de mer directement à partir de l'entrée Est par le Figuier. C'est pourtant une déviation très pratique qui offre l'avantage d'éviter le centre-ville. De même, le quartier des 1 200 logements est devenu un véritable bourbier surtout en raison des chantiers de «villas champignons»qui poussent au milieu d'un environnement saccagé. La place qui abrite le marché bi- hebdomadaire est synonyme d'un amas de détritus, de creusets boueux et d'une ancienne gare routière fantomatique. Mais où sont les responsables ? Que fait l'APC à part les luttes intestines et les marchés douteux avec un P/APC poursuivi en justice pour deux affaires dont l'une de transaction dans un marché ? La tutelle a tout intérêt à sévir et donner un bon coup de pied dans la fourmilière où le laxisme et les accointances sont légions. Boumerdès l'universitaire est en passe de devenir la ville des déviations. Malheureusement pas seulement routières.