Abdelkrim Benyellès, dont l'itinéraire sportif a été jalonné de succès, vient de réussir un autre challenge dans sa riche carrière d'entraîneur en réalisant un grand exploit à travers l'accession du CAB en division Une. C'est un technicien comblé que nous avons rencontré à la fin de la rencontre livrée par son équipe face au PAC. Le Quotidien d'Oran: Comment qualifiez-vous cette accession ? Abdelkrim Benyellès: On l'a méritée. Mais cette équipe du Paradou avait beaucoup de cran, c'est ce qu'explique la hargne avec laquelle nos joueurs ont évolué pendant toute la partie. Car résister face à un adversaire qui égalise et mène au score n'est pas facile, d'autant qu'on était handicapés après l'expulsion de Kibia. Q.O.: Vous vous attendiez à réaliser cet objectif ? A.B.: J'étais venu à Batna dans ce but. J'ai travaillé inlassablement en m'appuyant sur ma longue expérience, d'autant plus que j'ai vécu ce genre de situation avec d'autres équipes telles le WAT et le MCS. J'ai travaillé aussi dans de bonnes conditions parce que j'avais à mes côtés des dirigeants dévoués et qui n'ont ménagé aucun effort pour nous faciliter la tâche en ne lésinant pas sur les moyens pour faire accéder le club. En somme, toutes les conditions étaient réunies pour concrétiser l'objectif assigné. Quant aux joueurs, ils ont été d'une correction exemplaire en ne rechignant pas à l'effort. Q.O.: Allez-vous poursuivre votre mission avec le CAB ? A.B.: J'ai décidé tout simplement de mettre fin à ma carrière d'entraîneur qui dure depuis trente-huit années. Je pense que j'ai tout donné au football. Je suis fatigué et j'ai hâte de m'occuper entièrement de mes parents âgés maintenant de 90 ans.