L'auberge de jeunes de Hadjret En nous, sise à 50 kilomètres de Tipasa et à 10 kilomètres d'Alger, a nécessité près d'un milliard de centimes pour sa réalisation. Sa construction, qui avait démarré au début 2007, avait nécessité quant à elle plus de 18 mois pour sa réception définitive et son inauguration par le ministre de la Jeunesse et des sports, M.Djiar. Sis à proximité immédiate du rivage de Hadjret Ennous, cet ouvrage sur 02 niveaux dispose de 15 chambres totalement équipées dont 06 chambres destinées aux femmes. Les deux terrasses situées sur le 1er et le 2e étage permettent une vue panoramique sur les plages et les rivages environnants de Gouraya, de Damous et de Ténès. Les halls d'accueil et les salles de réception des jeunes sont réalisés avec goût, auxquels s'ajoutent les fresques murales et les tableaux de peinture exposés le long du couloir du hall de cette maison de jeunes. Cependant, au-delà de ce décor merveilleux, cette maison de jeunes n'est pas prête de rentabiliser cet important investissement hors de la période estivale, sachant qu'elle est située à l'écart du centre-ville, et isolée des principales rues passantes, cela d'une part. D'autre part, l'enclavement de Hadjret Ennous, située à plus de 50 kilomètres du chef-lieu de wilaya et à 120 kilomètres d'Alger, ne permet pas son accessibilité immédiate malgré sa proxoximité algéroise à même d'être fréquentée les week-ends à l'image du lac de Boukourdane. La solution à cet enclavement dans un conventionnement avec les associations de jeunes, les agences de tourisme et accessoirement avec les trois importants complexes touristiques, situés à Tipasa. Il convient de rappeler que la ville de Hadjret Ennous abrite l'immense centrale électrique algérienne disposant d'une capacité de production de 120 mégawatts et, qu'à ce titre, cette ville se positionne comme étant parmi les communes les mieux nanties du centre algérien et la commune la plus riche de la wilaya de Tipasa. Cependant, cette ville touristique par excellence patauge dans l'inadéquation d'un plan de développement et d'aménagement urbain (PDAU), qui la confine dans une superficie limitée à outrance par les montagnes accidentées et boisées se trouvant à l'état sauvage, particulièrement du Djebel Bou Maad, à l'ouest par l'immense surface agricole de Oued Messelmoun et au nord, bien sûr, par les côtes escarpées du rivage méditerranéen. Malgré ses immenses ressources et ses potentialités agricoles et touristiques, cette ville ne pourra être désenclavée que par la salutaire réalisation de l'autoroute Alger-Cherchell.