A l'instar d'autres régions limitrophes comme Annaba, Guelma, Skikda, Souk-Ahras, celle d'El-Tarf, connue pour sa forte pluviométrie annuelle, aura vécu ces derniers jours au rythme de fortes précipitations accompagnées d'une baisse sensible de la température générant moult désagréments et des dégâts à l'agriculture, dans certaines plaines de la wilaya. En effet, pour les désagréments, il y a lieu de signaler les coupures d'électricité qui ont touché plusieurs localités et communes dont celle qui aura duré presque 24 heures, au chef-lieu de wilaya. Situation qui a plongé dans le noir la moitié de la ville suite à la défection d'un transformateur électrique affectant les maisons et appartements ainsi que les édifices publics comme le Trésor, les Domaines, les Impôts contraints à ne rien faire durant toute la journée d'avant-hier, au même titre que les différents services de la wilaya où le groupe électrogène suffisait à peine à alimenter en énergie électrique, les services du cabinet du wali. Pour l'agriculture, aussi bénéfiques soient-elles pour les cultures de manière générale, c'est le spectre de l'année blanche comme nous l'a annoncé le président de l'association pour la défense des intérêts des agriculteurs de la daïra de Bouthaldja où les eaux ont inondé les terres agricoles au même titre qu'à El-Tarf et Aïn Asrel. Selon notre interlocuteur, les digues qui ont cédé sont pointées du doigt ainsi que les lâchers fréquents à partir du barrage de Mexa qui vont dans Oued El Kébir mais finissent par déborder. En ce sens, du côté des zones affectées par les eaux, de nombreuses cultures risquent d'en pâtir, au grand désarroi des agriculteurs qui craignent des pertes conséquentes cette année. Par ailleurs, flaques d'eau et gadoue étaient aussi légion un peu partout dans la région.