« Vecteur de l'amélioration qualificative, la formation qualifiante des fellahs et des enfants d'agriculteurs permet, sans aucun doute, l'atteinte des objectifs assignés au monde rural», dira M. Chikhi Miloud, président de la Chambre de l'agriculture de la wilaya de Saïda, au «Quotidien d'Oran» à la veille de la tournée du comité de sensibilisation, d'information et d'orientation ayant opté pour le travail de proximité. Le comité, composé des représentants de la Chambre, de l'ANSEJ, de la CNAC, de l'Artisanat, de la DSA et de la DEFP, sillonnera la zone rurale, 16 jours durant, pour rencontrer les jeunes des 16 communes de la wilaya afin de les inciter à la formation qualifiante «en fonction des spécificités de chaque localité des 6 daïrate, et ce dans les activités ayant trait à l'élevage ovin, la production d'aliments de bétail, l'aviculture, l'apiculture, l'itinéraire technique de la céréaliculture et l'élevage bovin, tel que décidé lors de la réunion de la mi-janvier», précisera M. Aït Ouali Boubakeur, le SG de la CAW, ajoutant «que la formation au sein des CFPA de la wilaya, encadrée par des professionnels de l'agriculture, permet aux apprenants d'utiliser de nouvelles techniques acquises durant le cycle pour moderniser le secteur». La sortie du comité, qui durera jusqu'au 22 février prochain, servira «à accélérer l'adhésion des fils de fellahs aux différents programmes de formation et d'investissement dans le cadre des projets agricoles soutenus par la CNAC, l'ANSEJ et les dispositifs en cours», poursuivra le SG. Pour la concrétisation des objectifs, la CAW a mobilisé les structures de formation et les cadres du secteur et «mûrit l'idée sur la possibilité d'octroi d'une prime d'encouragement au profit des fils d'agriculteurs, en formation, et à titre incitatif», dira le président qui rappelle que «de 100 enfants formés en 2008, le nombre est passé à 250 en 2009 pour atteindre 364 en 2010 et nous pensons dépasser ce nombre pour lutter efficacement contre la dépendance alimentaire et satisfaire localement les besoins du citoyen», conclut-il, «sans oublier d'inclure la femme rurale dans le dispositif».