Le lycée Djamel Eddine El-Afghani, appelé autrefois lycée de Mascara, a abrité ce samedi une rencontre chaleureuse des anciens collègues ayant fréquenté cet établissement sous l'occupation française, et lesquels sont devenus par la suite des walis, ambassadeurs, ministres, cadres supérieurs, membres de l'Académie française, des médecins éminents. La parole d'ouverture a été faite par le Dr Boucif qui a souhaité la bienvenue à l'assistance ayant accepté d'assister à cette première rencontre, que M. Mostefa Kadiri a envoyé une lettre d'excuse, de son absence à cet évènement tant attendu pour les vieux copains du docteur chirurgien Kendil, qui a retracé, dans son allocution, le parcours de ses études durant l'époque coloniale où les choses n'étaient pas comme aujourd'hui aussi faciles pour décrocher une meilleure note, en présence des élèves français plus motivés. «A l'époque, le meilleur copieur, dit-il en plaisantant, est celui qui possède une acuité, il regarde à gauche puis à droite durant les examens et récolte facilement les bonnes réponses. Quant à M. Laichoubi, lors de son intervention a défendu énergiquement que des blagues sont collées à Mascara, en disant devant ces vieux amis, qu'il y a quelques années, un haut responsable m'avait posé, devant une importante délégation, une question pareille à laquelle je lui ai répondu que ce sont les nations ayant une civilisation ancrée dans l'histoire qui peuvent se raconter des anecdotes et d'humour. Parmi les présents, on cite, entre autres, Thabti, Ben Friha, Della, Bensafir, Bab Khali, Tomba, Ben Fetta, Kendil, Khaladi, Djaker, Boucif, Keniche, Sedjal et Hamid (celui-ci, un savant éminent en France, n'a pas vu son ancien lycée de Mascara depuis 1955).