Est-ce le retour au-devant de la scène de la JSK ? C'est du moins l'impression qui se dégage compte tenu du renouveau amorcé par les protégés d'Aït Djoudi, en se référant à la réalité du terrain. Le président Hannachi a reculé pour mieux sauter, en revoyant sa démarche, notamment dans la gestion de l'équipe, en prenant en considération certains faits réels. Le président a vu juste en confiant la barre technique à Aït Djoudi Azzedine, un technicien dont on reconnaît la compétence et son sens de la communication outre sa connaissance parfaite de la mentalité et des particularités d'un club comme la JSK. Car, de l'avis de nombreux spécialistes, la JSK s'est métamorphosée comparativement aux années précédentes et le mérite revient à son coach qui a su redonner une âme à son équipe avec un remarquable état d'esprit. Comme quoi, la politique prônée par l'entraîneur et son président commence à porter ses fruits. Avec Aït Djoudi, la JSK est parvenue à signer sa première victoire en déplacement lors du premier match du championnat après douze années. Encore plus, les Vert et Jaune ont mis fin à la suprématie de l'USMA qu'ils ont éliminée de la Coupe d'Algérie au stade Omar Hamadi même pour se qualifier aux huitièmes de finale. «Je suis pleinement satisfait de notre parcours jusqu'à l'heure actuelle. Je suis plus heureux encore par rapport au retour de notre public qui commence à retrouver son équipe. Je dirai que nous sommes sur la bonne voie, ce qui nous a permis d'atteindre les premiers objectifs assignés», nous a affirmé le coach kabyle avant d'ajouter : «Nous sommes là pour remettre la JSK à sa véritable place par rapport à son histoire et à l'engouement qu'elle suscite. Nous avons travaillé d'arrache-pied lors de la phase préparatoire avec l'adhésion des joueurs qui ont consenti beaucoup d'efforts». A propos de la deuxième phase, Aït Djoudi ne veut pas brûler les étapes et a déjà élaboré un programme de travail avec un stage bloqué en Tunisie lors de la trêve hivernale. En ce qui concerne le recrutement, la décision revient en premier lieu à Hannachi, de concert avec Aït Djoudi. C'est ainsi que l'attaquant libyen, Mohamed Zabiâa, et le Franco-Algérien, Si Salem, ont officiellement opté en attendant la troisième recrue. Pour l'entraîneur de la JSK, les choses devraient s'améliorer davantage lors de la phase retour. «L'équipe est appelée à poursuivre sa progression. Je pense que la JSK aura un visage plus séduisant avec la continuité dans le travail et l'apport des nouveaux joueurs. En somme, Moh Chérif Hannachi et Aït Djoudi sont bien partis pour bâtir une grande équipe d'autant plus que la JSK a les moyens de sa politique. En attendant, la JSK continue de réaliser des résultats positifs à la grande joie de son merveilleux public. Aujourd'hui, le club phare de la Kabylie puise sa force dans le dévouement d'un président comme Hannachi, la valeur des joueurs qui ne sont pas à présenter à l'image des Asselah, Belamri, le Camerounais Ebossé, Madi, Remache, Maroci, Rial, Sedkaoui et les autres mais aussi sur la fidélité et les sacrifices d'un entraîneur de la trempe d'Aït Djoudi qui veut, coûte que coûte, réussir son pari d'abord pour écrire une autre page de l'histoire de son club de toujours et prouver sa compétence et ses grandes dispositions à gérer une équipe du standing de la JSK.