En dépit des campagnes de sensibilisation pour endiguer le fléau des asphyxies par le gaz, la Ville des ponts n'en finit pas d'enregistrer ce genre d'accidents. Ainsi et selon la cellule de communication de la Protection civile, dans la nuit du lundi à mardi dernier aux environs de minuit et demie, deux jeunes filles âgées de 20 et 21 ans, habitants la cité des 199 logements de Boussouf, ont été sauvées in extremis d'une mort certaine. En effet, les deux jeunes filles ont été victimes d'un début d'asphyxie par le monoxyde de carbone dégagé par l'appareil de chauffage domestique. Souffrant de douleurs à la tête et de vomissements, les victimes ont reçu les premiers secours sur place avant d'être évacuées au CHU de Constantine pour des soins complémentaires. Il y a lieu de rappeler que dans ce même registre, le dimanche vers 23 heures, un jeune homme de 32 ans a été retrouvé mort dans son domicile au « Terrain Silini » de la cité de Boudraa-Salah. La victime était décédée suite à l'inhalation des gaz brûlés provenant d'un appareil de chauffage, alors qu'un autre jeune homme âgé de 31 ans qui était avec lui dans la même chambre, a échappé à la mort grâce à l'intervention rapide de la Protection civile. Il est à rappeler également que les premiers cas d'asphyxies ont été signalés par la Protection civile les 14 et 16 du mois de novembre dernier. Il s'agissait de pas moins de 11 cas à Ali-Mendjeli (8 âgés de 4 à 49 ans), au Centre de l'enfance assistée du Chemin forestier (2 cas âgés de 7 et 8 ans) et un (1) à Ouled Rahmoune, commune qui avait enregistré le décès d'un homme de 48 ans et présenté alors comme le premier décès de l'année 2013 par le monoxyde de carbone.