Selon Wikipédia, quand Mao, le timonier de la Chine a vieilli, il est tombé malade mais il n'en finissait pas de mourir. C'est là que « la femme de Mao, Jiang Qing, avec trois de ses proches, Zhang Chunqiao (membre du Comité permanent du bureau politique), Yao Wenyuan (membre du Comité central), et Wang Hongwen (vice-président du Parti) ont pris le pouvoir. L'histoire leur donnera le nom de la « bande des quatre ». Et là il faut lire le dico de notre époque. L'histoire y est amusante pour nous, Algériens de ces jours-ci. La bande des quatre mit le pays à genou, lança la révolution culturelle qui tua des gens, pris le pouvoir au nom du mandat sans fin de Mao le Père. « La sinologue Marie-Claire Bergère indique que cette faction radicale tient son pouvoir de la « faveur personnelle de Mao Zedong vieillissant », raconte Wikipédia. Ensuite ? On poursuit, le doigt sous la ligne : « Lors du 10e Politburo du Parti communiste chinois en 1973, la « Bande des Quatre » est promue aux postes principaux. Ses membres interviennent « contre le rétablissement du capitalisme sous toutes ses formes ». Pour critiquer l'action de Zhou Enlai et Deng Xiaoping la bande des quatre utilise même le roman Au bord de l'eau, datant du XVIe siècle et mettant en scène les aventures de bandits d'honneur aux prises avec les mandarins locaux ». Et là, nous Algériens, on éclate de rire tant le parallèle est saisissant entre Saâdani et son DRS. Et ensuite ? On continue de lire. Juste il faut remplacer les noms chinois par des noms algériens. Les fonctions et les liens de sang sont presque équivalents. « À partir de l'arrestation de la bande des quatre, la propagande, aux mains des nouveaux maîtres de la Chine, proclama que Mao Zedong n'approuvait plus leur action quelque temps avant sa mort. La bande aurait alors essayé de prendre le pouvoir. Des années après les événements, il est difficile de savoir précisément ce qui s'est passé juste après la mort de Mao. Lin Biao avait aussi été accusé en 1971 d'avoir voulu s'emparer du pouvoir, sans que l'on sache aujourd'hui s'il s'agissait d'un prétexte pour l'éliminer ou si une tentative avait bien eu lieu. Il est certain que l'influence des radicaux avant la mort de Mao avait beaucoup décliné, car en janvier 1976, à la mort de Zhou Enlai, Premier ministre de la République populaire, c'était Hua Guofeng, un quasi inconnu, qui lui avait succédé. Il est certain aussi que Jiang Qing, la femme de Mao et chef de file des radicaux, a tout fait pour s'emparer du pouvoir qu'elle considérait comme lui revenant. ». Et Ensuite ? Comme toute les histoires malsaines, la fin est mauvaise. « Mao mort le 9 septembre 1976, la « Bande » est arrêtée dès le 6 octobre. D'autres partisans des Quatre comme Chi Qun et Xie Jingyi sont arrêtés peu après. Dans les grandes villes, la défaite des partisans de la « bande des quatre » est rapide et les rétorsions réduites. La bande des quatre laissera son nom à la recette de la prise de pouvoir, par un groupe, au nom d'un Père du Peuple devenu arrière-grand-père. Ses membres finiront mal : prison, pendaison, suicide etc. Il est dit « Cherchez le Savoir même en Chine » et de bon matin, cette histoire de l'histoire a été fascinante à relire en remplaçant, dans sa tête, les noms par des noms. La différence ? Mao a opté pour la Grande Marche. Bouteflika pour la Grande autoroute qui manquait à la Grande Marche. Question de confort et de moyens et d'époque.