Pour le président du Chabab Riadhi Village Moussa de Jijel Mohamed Mellit, les années se suivent et se ressemblent pour son équipe, «en ce sens que nous venons de perdre à Constantine par un score identique à celui de la saison écoulée. Comme on le voit, pendant toute une année, les choses n'ont pas évolué au CRVMJ» a-t-il indiqué. Et d'imputer la stagnation de son équipe au facteur d'adaptation de ses éléments au rythme de la division nationale amateur. «Nos joueurs ne veulent pas changer de mentalité. Et pourtant, la majorité d'entre eux a réalisé l'accession de l'inter-région en DNA mais, malheureusement, leur mentalité n'a pas du tout changé. Ils gardent toujours cette naïveté et cette nonchalance des divisions inférieures. Heureusement que cette attitude ne prête pas trop à conséquences, car nous ne jouons que le maintien, et cet objectif est dans nos cordes », a souligné le président. Interrogé pour savoir s'il ne s'agit pas plutôt d'un problème de motivation, donc de moyens, le président a éludé cette version en avouant que son club est soutenu par les autorités locales et de wilaya, « Mais dans la limite de leurs budgets», a-t-il tenu à préciser sans donner de chiffres. «On ne peut pas se plaindre de ce côté-là », dira simplement Mellit. A la fin du match, l'entraîneur Bouridane à déclaré à la presse que la prestation de son équipe a été plutôt décevante : « On peut dire que nous avons réédité le scénario de la saison écoulée face au MOC. Mes joueurs ont été méconnaissables, et nous avons commis beaucoup de fautes, surtout en défense. Et comme en football toute faute se paie cash, nous avons été sanctionnés par ce résultat. Ajoutez à cela le fait que les joueurs du MOC savent exploiter les occasions qui se présentent, en obtenant une large victoire qui n'a jamais été contestée par mes joueurs ». A une question sur le peu de mobilité constaté chez la plupart de ses joueurs, l'entraîneur du CRVMJ a reconnu ce constat : « C'est vrai que certains joueurs ont un excès de poids, c'est à cause de leur âge. Mais ce n'est pas tellement un handicap, la seule difficulté a été de jouer sur du gazon naturel. A Jijel, nous n'avons pas un terrain de ce type pour nous entraîner et nous acclimater au gazon naturel, mais seulement un terrain pelé, et par endroits très dégradé, donc dangereux », a-t-il dit en conclusion.