Les Sudistes de la Saoura parviendront-ils à créer l'exploit à Ryad ? Même si tout reste possible en football, la tâche de la JSS s'annonce très difficile compte tenu de la lourde défaite concédée à domicile (1-3) et la différence de niveau sur le plan individuel par rapport à la formation saoudienne. C'est dire que cette manche retour des seizièmes de finale ne sera guère de tout repos pour nos représentants et qu'il leur sera difficile de renverser la vapeur. Il est certain qu'en dépit de la défaite du match aller, les nôtres restent optimistes, même s'ils ont sérieusement hypothéqué leurs chances de passer aux huitièmes de finale. En conséquence, ils sont contraints de réaliser un véritable miracle pour espérer poursuivre l'aventure. Ce ne sera pas facile face à un rival qui s'est montré percutant, avec une pléiade de joueurs étrangers qui ont une grande influence sur le jeu d'Al-Shabab, à l'image du Colombien Danilo Asprilla, l'Argentin Cristian Guanca, des Brésiliens Sebastiao Junior et Somalia, le Sénégalais N'diaye ainsi que l'international algérien Djamel Belamri, pour ne citer que ces derniers. Tout cela indique que la situation de la JS Saoura est d'autant plus compliquée que le club traverse une crise interne incarnée par cette cascade de démissions au lendemain de la défaite essuyée à domicile face aux Saoudiens d'Al-Shabab. A commencer par celle de Mohamed Zerouati avant que le président du conseil d'administration de la SSPA, Mamoun Hamlili, ne lui emboîte le pas et dont la démission prendra effet dès le retour de la JSS d'Arabie Saoudite, nous a-t-on précisé. On croit savoir que plusieurs autres membres du conseil d'administration de la SSPA/JSS ont également déposé leur démission. Selon notre source, Mohamed Djebbar a été désigné par les membres du bureau exécutif du CSA/JS Saoura, président de cette instance pour une période de 45 jours, en attendant l'organisation d'une assemblée générale élective. Dans ce même contexte, les joueurs algériens devront faire abstraction de ces aléas s'ils veulent créer la sensation et confirmer que la JS Saoura est l'équipe des grands défis. Il reste à savoir si les joueurs disposent des moyens psychologiques nécessaires pour réaliser un bon résultat au stade de Ryad. Pour certains observateurs, il faudrait un miracle pour leur permettre de faire face à une coriace formation d'Al-Shabab, qui dispose de tous les atouts pour confirmer son succès de Bechar et composter son billet pour le prochain tour. L'entraineur Liamine Boughrara, qui a justifié l'échec de son équipe par l'épuisement physique des joueurs a-t-il les moyens de surprendre son homologue argentin Almiron ? Ce n'est pas évident tant les forces en présence sur le terrain sont disproportionnées entre les deux formations avec en plus l'état de la pelouse, en gazon naturel, qui pourrait constituer un handicap pour les Sudistes.