Selon Ali Ziani, directeur des études et du développement de l'Algérienne des viandes rouges (ALVIAR), qui était l'invité hier de la radio nationale Chaine 2, la société compte ouvrir « près de 150 points de vente de viande rouge à l'occasion du mois sacré de Ramadhan », notant que les emplacements de ces points de vente « seront annoncés ultérieurement » en coordination avec les directions du commerce et d'agriculture des wilayas. Précisant, à ce propos, que les points de vente seront ouverts en particulier dans les grandes villes comme Alger, Oran, Annaba, Constantine, Skikda, en plus des points de vente traditionnels, assurant que la viande sera disponible à « des prix raisonnables et à la portée des citoyens ». En ce qui concerne la stratégie actuellement adoptée par ALVIAR, depuis sa création en 2011, Ziani a révélé que trois abattoirs industriels ont été ouverts à Djelfa, Oum El Bouaghi et El Bayadh, connues pour l'élevage. Il a souligné que ces abattoirs ont été construits conformément aux normes internationales de sécurité sanitaire. A ces trois abattoirs industriels, s'ajoute la rénovation d'un ancien abattoir à Annaba, entré en service depuis le début de l'année en cours. Dans ce contexte, l'invité de la Chaine 2 a évoqué « l'achèvement du processus de réorganisation de la filière viandes rouges en Algérie dans le but de contribuer à accroître les capacités locales de production », saluant par la même occasion les récentes décisions du président de la République interdisant l'importation de viande congelée, la considérant comme un catalyseur pour augmenter la production nationale de viande. Ali Ziani a expliqué que cette réorganisation de la filière viandes rouges visait aussi à adopter une stratégie nationale à long terme pour assurer une abondance permanente et non pas pendant certaines occasions comme le Ramadhan. La nouvelle approche repose sur « l'encouragement des agriculteurs et des éleveurs à se concentrer uniquement sur l'élevage du bétail » et de « leur fournir du fourrage à des prix subventionnés et raisonnables, ne dépassant pas 2.600 DA le quintal tout au long de l'année ». Il a déclaré que cette démarche est à portée de main en construisant un partenariat tripartite rentable qui comprend ALVIAR, les éleveurs et l'Office national d'alimentation du bétail (ONAB). En échange, les éleveurs mettent le bétail à la disposition d'ALVIAR.