La consommation des psychotropes a pris des proportions très alarmantes parmi les jeunes et les adolescents à la wilaya de Mostaganem, ces derniers temps. La situation devient de plus en plus grave avec l'implication de certains pharmaciens. Ces derniers autorisent la vente sans ordonnance de certains comprimés. En effet, la vente des produits psychotropes sans ordonnances est devenue un phénomène très fréquent. Le « Rivotril » et le « Diazepam » seraient classés parmi les marques les plus demandées sans, pour autant, sous estimer les autres drogues en comprimés. « Les premiers temps, j'achetais ces comprimés par ordonnance pour ma mère, qui est malade, je profitais de l'occasion pour prendre une boite chaque fois. Maintenant, je peux me les procurer sans ordonnance, car le pharmacien me connait. Entre nous, il me fait confiance.» la majorité des jeunes consommateurs de psychotropes disent avoir recours à ce comportement pour avoir le courage, d'affronter la vie. C'est d'ailleurs l'origine de l'appellation de ces comprimés « madame courage ». Concernant cet état de fait, un psychologue nous dira « une fois ce produit pris, on devient très vite dépendant. Il sera ensuite trop difficile de sortir du monde virtuel où tout est permis. Malheureusement il y a quelques médecins qui prescrivent ce médicament à la hâte. Les patients sont, en effet, les premières victimes, car ils ne prennent pas en compte la période de traitement. Généralement, ces mêmes patients ne reviennent même pas pour une deuxième consultation, gardant le même traitement qui se transforme en véritable danger sur leur santé mentale. Les pharmaciens, quant à eux, vendent parfois ces produits avec d'anciennes ordonnances, ce qui est interdit par la loi » il faut signaler dans ce contexte que certains pharmaciens se trouvent dans l'obligation de vendre des psychotropes sous la menace ou la peur d'être agressés, voire leurs pharmacies saccagées par des individus sous l'effet de drogues