L'ADE se trouve dans de mauvais draps et l'instabilité règne toujours dans cette entreprise qui ne cesse de faire la une des événements à Mostaganem. Après le scandale de gestion qui a secoué il y'a quelques années l'actuel directeur M. Mahmoudi , concernant les frais d'hébergement et de restauration exagérés dans un hôtel à Bouhanifia ainsi que le gonflement de son salaire ( à savoir prés de 20 millions de cts par mois) et qui s'est terminé par un échauffement musculaire dans les couloirs de la justice et qui s'est soldé par l'écartement de l'ancien syndicat. Voilà qu'un autre conflit syndical qui éclate au grand jour après que ce directeur a voulu tailler un syndicat à sa mesure. En effet, hier, mardi 31 janvier 2012, des membres de la section syndicale se sont rassemblés au niveau de l'entrée de la direction de l'ADE pour protester contre la non reconnaissance du bureau de leur section syndicale par la direction de l'ADE. Les syndicalistes ont exhibé un PV d'installation signé par B.Djilali, secrétaire de l'union locale de la daïra de Mostaganem. En parallèle, les contestataires ont tenu à dénoncer certains faits dont l'octroi d'une prime de 5000 dinars en espèces, émanant du fond des œuvres sociales et le flou qui entoure la gestion de cette dernière. Joint pour donner sa version sur les faits, le directeur de l'ADE, M.Mahamoudi Abdelkader, estime que cette section syndicale est illégitime, elle n'est pas reconnue par la centrale syndicale et veut s'imposer de force en piétinant les règles régissant les activités syndicales. Le directeur de l'ADE tient à préciser que l'union de wilaya a fauté car au départ, il y avait M.Dekkiche qui avait été désigné en compagnie de deux autres salariés pour l'organisation du scrutin , qui s'est déroulée dans de bonnes conditions et a permit d'élire des personnes en toutes transparence, il y eu ensuite le refus de l'union de wilaya, de remettre les PV aux membres de la section syndicale légitime, pour ensuite désigner M.Khoussa, qui n'est pas membre du bureau de l'union locale de daïra, et du coup il n'est pas habilité aux yeux de la loi, pour établir un PV d'installation de la section, qui s'estime être légitime, c'est ce que conteste la direction de l'ADE. Le premier responsable de l'entreprise estime, que les lois régissant les sections syndicales et les modalités du scrutin, ont été bafouées par les membres de cette section syndicale, qui auraient atterri dans le bureau de la section sans passer par le scrutin.