La mouvance islamiste ne sortira, vraisemblablement pas, vainqueur des prochaines législatives de Mai 2012 selon les premiers pronostics. La raison pour nos observateurs est que les Algériens ont compris le jeu malsain des islamistes et leurs sbires pour un retour sur la scène politique. Les premiers sondages indiquent que les Algériens ne veulent ni moins ni plus que de travailler, d'habiter un logement décent et de voyager. L'islamisme politique est loin d'être une alternative pour les algériens. Quant aux islamistes Algériens ceux-ci croient dur comme fer à un retour triomphal dans le paysage politique en Algérie alors que la donne a changé. Pour preuves plusieurs formations sont nées se réclament défendre la citoyenneté et la Démocratie en Algérie.la victoire des islamistes en Tunisie, au Maroc et en Egypte constitue pour les islamistes algériens une aubaine .C'est incontestablement une victoire politique. Pour Abou Djara Soltani et ses corollaires C'est notamment un moyen de revenir en force après son coup de théâtre de ses élus lors de l'adoption des projets de la réforme au niveau de l'APN transformée selon l'expression du SG du RND de « tribune politicienne ».Qualifié par ses adversaires de «bouffeurs à tous les râteliers »Abou Djerra Soltani le disciple de feu Cheikh Nahnah grâce aux conseils de feu Cheikh Bouslimani au niveau de l'ex HAMAS devenu MSP aurait raté le coche à quelques encablures de futures joutes électorales entre autres les législatives en attendant les présidentielles de 2014 selon les premiers pronostics. Il lance un SOS en direction de l'ex –Fis dissous responsable du Chaos de l'Algérie à rallier son Mouvement scindé en deux factions dont l'aile de Menacera pour le changement qui tient le congrès de son parti et ce en perspective des prochaines élections législatives. Profitant de cette euphorie islamiste Abou Djerra Soltani et Abdallah Djaballah chercheront à puiser dans la mouvance islamiste de l'ex FIS dissous parce qu'ils croient selon leurs convictions politiques qu'il y'aura un remake de la décennie 90.Abdellah Djaballah reste égale à lui-même en dépit de ses deux échecs. Il va plus loin dans ses convictions politiques. Pour rappel il se voyait vainqueur des présidentielles de 1999 si ce n'est selon son expression «la fraude envers le candidat du consensus » nous dira t-il dans sa conférence de presse tenue au CIP à l'issu des proclamations des résultats des élections. Pourtant Abdellah Djeballah a bel et bien été éjecté par son parti Ennahda dont il était membre fondateur ensuite El –islah. Toutefois le MSP essuient de son coté les tirs croisés de ses ex militants version Menacera après un échec cuisant de la non démission de ses ministres après le retrait de la coalition. Ils refusent de quitter le pouvoir et ne démissionnèrent pas selon Ammar Ghoul ministre des travaux publics en marges de la clôture de la session d'Automne. Abou Djara Soltani aurait selon ses militants tenté tous les subterfuges pour se hisser aux rangs des plus honorables à travers cette nouvelle stratégie d'opposant. On ne saura rien sur ses fameux dossiers sur la corruption qu'il brandissait tel un leitmotiv après la remise à l'ordre par le président Bouteflika. Tout comme son frère Abdellah Djaballah il partage le même optimisme depuis des lustres sur l'impact positif que pourrait avoir la mouvance islamiste algérienne, un rêve nourrit depuis les années 90.La position de l'Algérie est claire puisqu'elle ne ressemble à aucun de ces pays du faites qu'elle a eu son printemps en octobre 1988 et a ensuite été marginalisé dans ses souffrances induits par les affres du terrorisme. Si la complicité de l'Emir du Qatar est à prendre avec des pincettes dans son rôle pour certains leaders islamistes algériens de principal instigateur le contexte politique en Algérie est tout autre car l'Algérie ne basculera jamais dans l'islamisme politique estiment certains observateurs qui pour eux l'Algérie a fait preuve de maturité car pour “les Algériens ce sont les islamistes qui sont derrière la tragédie nationale qui a endeuillé notre pays et quia sacrifié les meilleurs de ses enfants »même après les victoires de ses voisins Ennahda en Tunisie, du PJD au Maroc et des frères musulmans en Egypte.