La mauvaise organisation et l'absence des décharges contrôlées poussent certains responsables communaux à créer des décharges sauvages à l'image de la ville de Chlef qui dispose pourtant d'une décharge à Meknassa, de la commune de Bouzghaïa et de Chettia qui ne disposent pas de disponibilités foncières. Pour Bouzghaïa, les décharges de la ville sont déversées à hauteur de l'Oued longeant la RN.19, une image désolante pour les visiteurs se rendant sur la ville côtière de Ténès alors que les élus de Chettia ont choisi un lieu bien situé au cœur de la forêt et des pins d'Alep. Une destruction d'un environnement naturel idéal sans que le secteur responsable n'intervient laissant la situation telle, laquelle vient de s'étendre à d'autres endroits. Une responsabilité qui incombe en particulier au secteur de l'environnement, un service qui a déjà montré ses limites en raison de l'abattage de plusieurs arbres à hauteur du cimetière de Sidi Ameur au profit d'un investisseur.