Le chemin communal, reliant le village de Ain El Bia au camp 5, sur un linéaire de près de 01 km, accuse un retard considérable en matière d'aménagement urbain. Pourtant, l'essentiel des travaux, tels que : l'éclairage public, les ouvrages d'évacuation des eaux pluviales, les bordures, et les pavages des trottoirs..., est réceptionné. Il ne reste plus que la pose d'une couche de roulement en béton bitumineux sur ce tronçon truffé de crevasses, compris entre le lieu dit « camp 05 » et le village du « camp 04 » et qui met en boule les nerfs du plus patient des automobilistes. Alors qu'il y a de cela un peu plus de dix ans, une information rendue publique par la direction des travaux publics, qu'une reprise de ce chantier est imminente, en avançant même qu'une enveloppe budgétaire lui serait dégagée et le délai contractuel de réalisation du projet arrêté. Depuis, le chantier est délaissé, au grand dam des usagers de cet axe routier. « L'idée de ranger mon outil de travail jusqu'à la remise en état de cette route ne cesse de me tarabuster l'esprit », affirme désabusé, le propriétaire d'un fourgon de transport public de voyageur, desservant la ligne Ain El Bia, Hai Essalem. « Il faut se rendre à l'évidence, qu'avec un tel état de délabrement de la chaussée et le tarif dérisoire du ticket de transport, c'est difficile de rentrer dans ses comptes », renchérit un transporteur.