Ce jeudi 13 décembre 2012 restera gravé éternellement dans la conscience collective des citoyens habitant la commune de Mellakou (Ex :Palot), à la vue d'un important renfort de gendarmes qui se sont déplacés pour l'ouverture du siège de l' APC qui a été fermé durant cinq jours par des citoyens dont la majorité seraient des sympathisants du parti FNL (Front National des Libertés) qui a raflé 6 sièges avec un taux avoisinant les 40%. Les 300 contestataires nous ont fait part de leur grand mécontentement avançant que l'esprit de coalition des partis RND et MPA a été cousu dans l'ombre, et que la pieuvre maffieuse va revenir par la grande porte. Joint par téléphone, M. le chef de daïra nous dira : « Je n'ai fait qu'appliquer la loi, et c'est d'ailleurs mon devoir de commis de l'Etat ...appliquer à la règle l'instruction du ministre de l'intérieur et des collectivités locales n'est pas une fatalité .... » parallèlement à cela, il faudrait rappeler que l'APC de Mellkou est restée 3 années sans assemblée élue car dissoute par M. le Wali suite au scandale du projet de la double voie où tous les concernés étaient appelés à la barre, et il a fallu un combat d'Achille pour «débusquer » les dysfonctionnements, et il est de notoriété de rappeler que la question de l'APC durant les 10 années a viré du chaos à la catastrophe et ce qui a été rapporté par la presse en dit long. Selon certaines indiscrétions, le FNL avait l'intention en cas de réussite de faire appel à l'IGF et à la cour des comptes lors des passations de consignes et certains observateurs revendiquent plus de transparence dans cette opération et c'est peut-être cela qui a poussé les anciens « barons» des partis politiques à agir, à barrer la route au FNL, et à enterrer à jamais une telle gestion.