La commune de Mostaganem s'est dotée en 2004 d'un bureau de la culture et des arts, il aurait été créé dans des circonstances mystérieuses et a disparu dans les mêmes conditions avec ses 390 millions de centimes . En effet, en session extraordinaire et par délibération n° 58 datée du 1Er avril 2004, l'assemblée populaire communale sous la houlette de son président Boutchatcha Abdelkader, avait décidé de la création d'un bureau des arts et de la culture qui devait gérer les activités culturelles et tout ce qui a trait aux arts. Ce bureau selon la délibération précitée est venu remplacer le comité des fêtes de la commune. Ainsi et sur proposition de la commission des finances, la nouvelle dénomination a été adoptée à l'unanimité des membres présents. Aussi, il a été décidé dans la même séance, de dégager une enveloppe financière dans le cadre du budget supplémentaire « 2004 » de 340 millions de centimes qui seront affectés au titre du fonctionnement de ce nouveau bureau, en plus du transfert d'un montant de 50 Millions de centimes prévus dans le budget primitif pour le compte de l'ancien comité des fêtes. Ainsi, le nouveau bureau s'est vu doté d'une enveloppe financière globale de l'ordre de 390 millions avec toutefois, une réserve, qu'il devait régulariser une partie des dettes contractées par le comité des fêtes, fixée à 150 millions de centimes à l'époque. Rappelons que la totalité des dettes du comité des fêtes s'élèveraient à 1 milliard et 500 millions de centimes, contractés auprès des hôtels Royal, Sahel et Senoucia. La délibération entérinée, le président de l'APC de l'époque avait pris la décision n° 62 du 29.08.2004 portant officiellement création d'un bureau communal de la culture et des arts, dont l'élu Taifour Halim en a été désigné président et depuis le comité des fêtes juridiquement n'existe plus. Ceci a duré jusqu'en fin de mandat de l'ancienne assemblée, dans la mesure, où l'actuelle APC, ne gère plus ce fameux bureau de la culture et des arts, mais bel et bien le comité des fêtes et à sa tête une élue en l'occurrence Mme Beïda d'obédience FLN. Ce comité des fêtes aurait reçu pas moins de 98 millions de centimes et un autre versement de la commune de l'ordre de 150 millions. Toute l'histoire est de savoir, qu'elle a été la destination du bureau communal de la culture et des arts et de sa dotation financière, il devrait officiellement remplacer le comité des fêtes. Par ailleurs, il y a lieu de soulever un autre problème. Le personnel affecté au bureau en question en 2004, était composé dans sa totalité d'élus, aucun agent relevant de la commune n'y avait mis les pieds, donc par déduction, le fameux bureau a disparu avec la dispartion de l'ancienne l'assemblée. Etait-ce un leurre ? Existe-t-il une trace du budget qui lui a été affecté à l'époque. Cette opacité dans la gestion des affaires de la commune laisse les plus avertis aussi perplexes, les uns que les autres. Si, le bureau devait être toujours opérationnel, alors pourquoi Mme Beîda est à la tête d'un comité qui a fait l'objet de dissolution et remplacé par ce même bureau ? Beaucoup de questions restent posées et ne trouvent pas de réponses pour l'instant. Un bureau crée à la hâte laisse supposer beaucoup de choses, d'autant plus que l'actuelle assemblée n'en fait même par référence, alors que juridiquement il existe.