Des dizaines de victimes des véhicules dont les documents sont falsifiés et qui ont été saisis par la police se sont regroupés la semaine écoulée devant le siège de la wilaya de Sidi Bel Abbès pour attirer l'attention des autorités locales sur des solutions à prendre face à cette problématique. Les protestataires estiment qu'ils n'ont aucune responsabilité dans cette affaire et qu'ils ont acheté des véhicules dans le respect absolu de la réglementation en vigueur dans ce domaine. S'il y a une partie qui devrait endosser toute la responsabilité et par voie de conséquence être sévèrement sanctionnée c'est les agents de l'administration qui ont joué un grand rôle dans la falsification des documents a-t-on soutenu .Les victimes considèrent qu'ils ont déboursé des sommes d'argent considérables dans l'achat de ces véhicules qui circulaient normalement sur le territoire du pays. Donc comment arrive t on à déceler un trafic du moment où les documents sont frappés du sceau officiel de l'Etat s'est on interrogé. Pour rappel cette affaire a éclaté au début de l'année écoulée suite à une requête de la police internationale « Interpol » qui a signalé des véhicules de haute gamme qui circulaient sur le territoire national grâce aux équipements du GPS. La sûreté de la wilaya de Sidi Bel Abbès qui s'est intéressée à l'information a ouvert une enquête pour saisir dans un premier temps pas moins de 40 véhicules puis le chiffre est passé en un temps très court à 70 véhicules. Le bilan annuel de la sûreté de wilaya de Sidi Bel Abbès pour l'année 2013 fait état de 150 véhicules dont les documents ne sont pas conformes qui ont été localisés et saisis en attendant le verdict final de la justice. Ce dossier n'étant pas encore définitivement clos, l'enquête suit son cours et d'autres véhicules risquent de connaitre le même sort a indiqué une source sécuritaire.