Je préfère garder l'anonymat, vu que je suis très connu à Mostaganem, mais je tiens à laisser mon empreinte et ma signature à travers l'espace qui m'a été réservé par le journal ‘'Réflexion'', pour cette campagne contre le cancer. Etant moi-même atteint d'un cancer de la prostate, je vis la même souffrance que vit ce malheureux pauvre malade, qui à chaque contrôle, se rend à Oran, par bus ou taxi, en ayant recours parfois au clandestin. Malgré ma richesse et mes milliards qui ne se comptent pas, je suis dans la même galère que ce misérable malade démuni. Je ne mens pas, j'ai essayé par tous les moyens financiers d'en finir avec ce cancer. Je me suis déplacé à maintes reprises dans les plus grands hôpitaux anticancéreux de France, d'Angleterre et d'Arabie Saoudite et à chaque contrôle, c'est le même résultat diagnostiqué et retour à la case départ. Tout cela pour finalement vous dire que les milliards ne font pas le bonheur. Si je persiste à apporter mon témoignage, c'est pour convaincre mes collègues les autres milliardaires de Mostaganem pour s'unir afin de donner un coup de main aux cancéreux de Mostaganem et les aider financièrement, mettre à leur disposition des moyens de transport, aider leurs familles et pourquoi pas leur construire un hôpital anticancéreux privé doté de tous les commodités et équipements. Il est temps de faire la vraie charité ‘' la vraie Achoura''. Comment expliquer les dons de centaines de millions versés par les milliardaires aux clubs de foot, aux campagnes électorales et autres activités, alors qu'ils peuvent les transférer vers un bon ‘'chapitre'' et qui est la « CNEP d'ALLAH ». Nul n'est à l'abri de ce mal. Je sais que mes jours sont comptés, que Dieu me pardonne, et vous pardonne à vous aussi, car l'heure est venue de marquer un stop.