Dans une requête adressée au Wali de Mostaganem, dont nous détenons une copie, les habitants de la cité des 130 logts LSP de la cité Chemouma, relevant de la commune de Mostaganem, accusent le promoteur ‘'EL BOHRA'', de défaillance et d'avoir manqué à ses engagements en ce qui concerne l'aménagement de la cité, comme le stipule l'article N°05 de la convention signée entre le promoteur et la caisse nationale du logement (CNL). Cette cité, dont les travaux avaient débuté en 2004 pour un délai de réalisation de cinq (05) ans, a été livrée qu'en 2011, accusant un retard de deux ans. ‘'On n'est pas encore sorti de l'auberge, puisque la cité manque toujours d'aménagements ; pas de voirie, pas de trottoirs, pas d'espace vert, et la penture mal faite, ceci sans parler des énormes amas qui défigurent l'image de la cité'', ont dénoncé les rédacteurs de la lettre. Ces derniers s'interrogent sur le sort réservé à leurs contrats de vente, qui malgré qu'ils aient payé la totalité du montant de leurs appartements, le promoteur refuse toujours de leur octroyer leurs documents ; ‘'contrat de vente ‘'. Sur ce point et d'autres, les acquéreurs sollicitent l'intervention de M .le Wali pour que justice soit faite ! Les habitants accusent la Sarl BOHRA de leur désagrément quant à l'absence totale d'aménagement à l'intérieur qu'à l'extérieur de leurs immeubles comme le stipule l'article N°5 de la convention signée entre la caisse nationale du logement et le promoteur. L'aménagement consistait à réaliser les trottoirs et le bétonnage de la chaussée. Le défaut d'honorer le contrat laisse la chaussée boueuse pendant l'hiver et la poussière en été, s'ajoute à cela, l'intérieur du bloc est mal réalisé et mal équipé, à savoir la peinture est faite avec de la chaux dans toute la cage d'escaliers et manque de grands-corps. Dans l'immeuble, il y a un ascenseur de médiocre qualité, connaissant des pannes répétitives, des garages abandonnés à leur triste sort et demeurent fermés avec des parpaings. Par ailleurs, il existe un terrain que normalement doit être réservé à des espaces verts et des aires de jeux pour les enfants, mais hélas le terrain est convoité pour la construction de deux immeubles de 8 étages chacun, sous la forme d'un « L ». ‘'Comment peut-on construire un bâtiment face à un autre sans respecter la distance requise'', se sont interrogés les plaignants. La réglementation dit que normalement il doit y avoir plus de 50 mètres alors que le promoteur ne laisserait que 8 mètres entre un bâtiment et un autre sans compter les trottoirs.