‘'Aucun mètre carré du patrimoine immobilier ou terrain domanial ne sera cédé à quiconque au futur sans une étude sérieuse du projet de l'investissement et l'intégrité et l'honnêteté de l'investisseur.'' Ce sont des mots souvent prononcés par monsieur le wali lors de ses visites sur le terrain en voyant la gabegie des terrains en or servirent pour des projets bidons, disant un détournement flagrant au nom de l'investissement ‘'qui n'ont rien apportés de plus à la ville ''. Dans le costume du policier, hélas, pour Monsieur Temmar qui a trouvé le visage de Mostaganem marqué par les bidonvilles et le sous-développement et balafré soit à coups de détournements de terrain et le squat des espaces agricoles et forestiers soit à coups de dilapidation des deniers publics, il tente de cicatriser les plaies. En effet, dans cet ordre d'idée, le wali multiplie ses sorties sur le terrain et accroit ses réunions avec l'exécutif et les élus et verse dans la politique de rapprochement avec la société civile dans une course contre le temps pour essayer de boucler l'année 2016 avec un palmarès d'une dizaine de projets qualifiant Mostaganem au rang des grandes villes ... Tout en colère, monsieur Temmar n'a pas trouvé de mots, avant-hier pour exprimer son mécontentement envers des responsables locaux et des élus qui ne font que retarder le décollage du développement et versent dans l'emboitement de la politique de la chaise vide avec leur négligence et le non suivi des projets. Pour le wali, sa patience a des limites, il ne pourra plus tolérer d'excuses ou de négligences. Au sujet du rythme des travaux du projet de la ligne ferroviaire Mosta—Mohammedia, le wali a été clair, les travaux devront être achevés dans les délais. Tout en colère il se prononce ; ‘' TRAIN YSAFER LE 31 MAI, OUALA YESSAFROU GAA'', c'est-à-dire soit le train sifflera le 31 mai 2016 soit les responsables du projet seront mis à quai, (synonyme limoger). Pour le projet des trois hôpitaux 60 lits (Mesra, Bouguirat, Achaacha) le wali a confirmé qu'ils seront livrés fin avril comme prévu, mais pour l'hôpital de 240 lits Kharrouba, il a remarqué que le cours des travaux est un peu long, pour cela il a décidé de changer son agenda pour y retourner inspecter de nouveau le projet. D'un ton ferme, le wali, a déclaré : c'est terminer aujourd'hui je suis à l'hôpital de kharrouba et j'exige que l'hôpital soit livré dans les délais sinon j'utiliserai un autre langage. Pour ce qui est des terrains vacants, et le patrimoine des entreprises étatiques à l'arrêt ou sous liquidation, le wali a ordonné leur recensement et leur nature juridique pour les mettre sous sa tutelle afin d'éviter toutes tentatives de squat.